Valentin Ferron veut poursuivre la série

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Après avoir terminé 2023 sur les rotules, Valentin Ferron compte repartir du bon pied. L’automne dernier, le puncheur de la formation TotalEnergies a posé pied à terre lors de six des sept dernières courses qu’il a disputées, toutes en Italie. “J’ai clairement fini en difficulté. Il était temps pour moi de couper… Une saison cycliste est toujours longue quand on attaque en janvier que ça se finit mi-octobre. C’est normal de ne pas être à 100% tout au long de l’année et de connaître parfois des coups de moins bien”, relativise-t-il auprès de DirectVelo, en amont de l’Etoile de Bessèges. “Le bilan est quand même satisfaisant avec une victoire, plusieurs podiums et une première participation au Tour de France”, ajoute le lauréat de Paris-Camembert (1.1).

PLUS QUE JAMAIS UN HOMME FORT DU GROUPE

L’an passé, le puncheur avait lancé sa saison de façon presque idéale, avec une 2e place sur le Grand Prix de Marseille puis une nouvelle place de 2 lors d’une étape de l’Etoile de Bessèges. Alors, il a tenu à retrouver le même programme un an plus tard. “La Marseillaise était assez dynamique, avec un gros tempo dans la route des Crêtes. Je n’ai pas eu le même résultat que l’an passé mais on verra bien s’il y a quelque chose à faire à Bessèges puis au Tour de la Provence”.

Après le départ de Peter Sagan, Valentin Ferron devient plus que jamais l’un des hommes les plus importants du collectif vendéen. Mais pas question de se considérer lui-même de la sorte lorsqu’on lui fait la remarque. “C’est un rôle à l’image de plusieurs de mes coéquipiers comme Mathieu (Burgaudeau), Sandy (Dujardin), Alexis (Vuillermoz) qui est un coureur d’expérience qui a gagné une étape du Tour ou des jeunes comme Thomas (Bonnet)”.

UNE VICTOIRE PAR AN

Parmi les moments forts de sa saison, il a une nouvelle fois coché les Ardennaises. “J’ai fait quatre fois Liège, je commence à connaître”, sourit celui qui se plaît autant sur les plus prestigieuses Classiques que sur les manches de Coupe de France accidentées. “J’aime les deux ! En Classe 1 en France, c’est souvent débridé, assez usant, casse-pattes… Je prends du plaisir sur ces courses-là car j’y suis acteur. Parfois, je peux même jouer la gagne. Mais en WorldTour, on apprend aussi beaucoup de choses, même si on passe parfois des moments compliqués”. Parmi les épreuves tricolores qui pourraient le voir briller cette année, il cite le Tro Bro Leon, le Grand Prix du Morbihan ou encore les Boucles de la Mayenne.

Vainqueur chaque saison depuis trois ans - étape du Tour du Rwanda (2021), étape du Critérium du Dauphiné (2022) puis Paris-Camembert (2023), Valentin Ferron compte bien poursuivre la série cette année. “Gagner chez les pros est toujours très compliqué. Quand on gagne une fois par an, c’est déjà très bien. Mais si je peux faire plus, je ne vais pas me priver”

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