Marco Brenner : « J’y ai cru »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Il ne voulait pas d’un sprint massif et a tout fait pour tenter de s’opposer au plan des équipes de sprinteurs. Vendredi, peu avant de rentrer une dernière fois dans les rues de Bessèges, Marco Brenner a pris la poudre d’escampette, seul. “J’étais dans le dur un peu plus tôt, au sommet de la bosse, mais j’ai réussi à remonter à l’avant du peloton dans la descente. Puis j’ai vu que ça se regardait un peu et que personne ne prenait véritablement les choses en main. Je me suis dit que c’était le moment d’y aller et je ne me suis plus retourné”.

Le néo-sociétaire de la ProTeam Tudor a rapidement creusé un écart de 15”, alors qu’il restait moins de cinq kilomètres. “J’y ai cru. Mais les deux derniers kilomètres étaient super durs et favorables au peloton car c’était en léger faux-plat montant et avec vent de face. Une galère pour moi (rire). J’ai été repris à la flamme rouge, mais je suis super content d’avoir tenté”. L’Allemand s’est rassuré et ça tombe bien : il est très ambitieux pour la dernière étape chronométrée de l’Etoile, dimanche à Alès. “Les jambes sont là, c’est sûr. Je vais sûrement y aller un peu plus tranquille demain (samedi) puis tenter de faire un gros chrono”.

Quelques heures plus tôt, DirectVelo était déjà parti à la rencontre de l’athlète de 21 ans au départ de l’étape, histoire de faire le point avec celui qui avait, pour rappel, rejoint le Team DSM dès sa sortie des rangs Juniors, en 2021, et qui « redescend » désormais en deuxième division mondiale. Tout sauf un échec. “Je suis content de découvrir quelque chose de nouveau, de très professionnel. Je ne vois pas la différence entre les première et deuxième divisions. Je veux m'améliorer encore en contre-la-montre, même si j'ai déjà beaucoup bossé la discipline ces derniers temps. J'aimerais performer sur les petites courses par étapes, celles de quatre-cinq jours comme ici. Malheureusement, j'ai été malchanceux pour ce début de saison avec une chute à Marseille puis une autre sur la première étape mais il n’y a rien de grave, synthétisait-il alors que Daniel Mangeas continuait de présenter les coureurs au public en arrière plan. “J'ai essayé de nouvelles choses à l'entraînement. Après cette course, on pourra faire un premier point avec l’entraîneur et le staff pour voir si ça fonctionne”.

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