Depuis 2020, Christophe Noppe étrenne les couleurs de structures françaises. Après trois années chez Sport-Vlaanderen Baloise, le Belge a passé trois saisons chez Arkéa-Samsic et effectue actuellement son deuxième exercice dans les rangs de Cofidis. "J’ai déjà bien l’habitude de courir dans une équipe française. C’est une autre mentalité qu’en Belgique. Ça se passe bien, je me sens comme à la maison. Après Arkéa, j’ai choisi d’aller chez Cofidis. Pour moi, c’était une amélioration, je n’ai pas hésité", confie au micro de DirectVelo le natif d'Ypres, en Flandre occidentale, alors que pour rappel, il a conu la structure bretonne lorsqu'elle était encore en deuxième division mondiale, contrairement à Cofidis. 

Dans la WorldTeam nordiste, l’athlète de 29 ans a un rôle bien défini. “Je suis surtout là pour protéger mes leaders. Je me sens à l’aise dans ce rôle d’équipier. C’est un choix de carrière“. Lors de l’Étoile de Bessèges, il protégeait ainsi Anthony Perez. “Toute la journée, je suis avec lui, je lui donne des bidons, je le protège du vent et je le place au pied des bosses“. Il doit également emmener les sprints. De temps en temps, il a sa chance lors d’un emballage final comme cela avait été le cas sur la Nokere Koerse l’an passé, où il avait pris place dans le Top 10 (voir classement). “À la base, j'ai une bonne pointe de vitesse“, rappelle le 4e du Tour de Vendée 2022.

Christophe Noppe a également un rôle de guide sur les Classiques belges. “J’ai beaucoup d’expérience. Je connais tous les parcours des Classiques. C’est mon atout. Je serai au côté d’Axel Zingle qui peut jouer un rôle important“. En revanche, il n’a pas encore participé au moindre Grand Tour. “S’il doit y en avoir un cette année, ce sera peut-être la Vuelta, mais on n’en a pas encore trop discuté“.