Les Cofidis « déçus » et surpris par le scénario

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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La formation Cofidis, autour de son leader Guillaume Martin, avait prévu de secouer le cocotier, ce dimanche, lors de la seconde étape du Tour des Alpes-Maritimes. Mais malgré leur bonne volonté, ils ne sont jamais parvenus à véritablement emballer la course et c’est un peloton d’une petite trentaine de coureurs qui s’est présenté groupé dans le dernier kilomètre de course, à Vence. “On s’attendait à une course plus dure que ça, à l’image de l’année dernière où c’était arrivé avec un groupe réduit. Au final, la course a été moins difficile au début cette fois-ci”, concède Anthony Perez. Les rouge-et-blanc ont tout de même pris les choses en main via le gros tempo de Thomas Champion dans la côte de Châteauneuf. “Il a super bien travaillé”, tient à souligner Guillaume Martin.

C’est ensuite Gorka Izagirre qui a pris part à une imposante fugue. Un nouveau coup d’épée dans l’eau. “Il nous a quand même permis d’avoir un point d’appui”, rappelle Anthony Perez. Ce dernier est parvenu à s’accrocher dans les plus forts pourcentages du final. Il est ainsi devenu un outsider sérieux au succès. “Axel (Mariault) m’a dit que c’était pour moi après la bosse”. L’Occitan s’est calé dans la roue de son leader normand en toute fin de course mais malheureusement, ce dernier n’avait pas conscience de la situation. “Je ne savais même pas qu’Anthony était là…”.

Au terme d’un sprint long, Anthony Perez a finalement pris place dans le Top 5 mais c’est Benoît Cosnefroy et la formation Decathlon AG2R La Mondiale qui ont raflé la mise (voir classement). “J’ai dû lancer aux 250 et je me suis écrasé à 20 mètres de la ligne. Je suis vraiment déçu”. Pas en réussite depuis le début de saison, la WorldTeam nordiste misait sur ce week-end pour se relancer. Mais c’est raté. “J’aurais aimé mettre fin à la malchance de l’équipe. On aurait vraiment voulu gagner. Pour l’instant, on manque un peu de chance, mais ça se provoque aussi”. Un sentiment bien sûr partagé par Guillaume Martin, qui n’avait pour rappel pas pu défendre ses chances dans le Faron, vendredi lors de la Classic Var, la faute à un ennui mécanique avant le pied. “Gagner était le seul objectif du week-end, sur une course qui restait abordable. C’est donc une déception”. Nouvelle (double) chance le week-end prochain en Ardèche puis dans la Drôme, là-même où un certain Anthony Perez l’avait emporté l’an dernier. Alors qui sait. 


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