Jaakko Hänninen va mieux

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Il a fait le boulot d’équipier en tirant de longs bouts droits sur les routes sinueuses et vallonnées de l’Ardèche. Il a encore travaillé le lendemain, dans la Drôme, pour protéger ses leaders. Mais ne nous y trompons pas : Jaakko Hänninen a des ambitions personnelles, plus tard dans la saison. “C’était prévu que l’on prenne le contrôle de l’échappée et que l’on assume le poids de la course. Ce week-end, on avait beaucoup de cartes à jouer ici. Il fallait travailler”, confirme le Finlandais pour DirectVelo, alors que la formation Decathlon AG2R La Mondiale a réalisé un joli tir groupé ce dimanche (voir classement).

“Ce week-end, ce n’était pas prévu que je sois là alors il est normal que je fasse le travail. Je ne suis pas en pic de forme. Comme d’habitude, je vise des courses plus tard dans la saison, quand il fera chaud. Je n’ai pas de courses précises en tête mais je sais que je préfère les courses montagneuses quand il fait chaud”, synthétise, dans un français désormais quasi impeccable, l’ancien médaillé de bronze du Mondial Espoirs d’Innsbruck, en Autriche.

« J’AI PLUS DE STABILITÉ »

À 26 ans, le grimpeur entame sa cinquième saison dans la structure de Vincent Lavenu. Et jusqu’à présent, hormis quelques exceptions comme de belles performances sur le Tour de l’Ain - 4e du classement général en 2022 -, il n’a pas toujours eu les résultats escomptés. Ces trois dernières années, j’ai eu beaucoup de malchance. J’ai souvent été malade”. Mais il promet être dans une bonne dynamique en ce début d’année. “Depuis pas mal de temps, j’ai pu bien enchaîner. Cet hiver, j’ai bien travaillé sans être malade ni blessé. Rien que ça, c’est satisfaisant, c’est une bonne base pour 2024. J’ai plus de stabilité maintenant, ça donne de la force, notamment mentalement”.

Le Niçois d’adoption “continue de travailler spécifiquement en montagne, sans en faire forcément plus qu’avant”. Et pour cause : “le simple fait de ne pas être embêté physiquement est déjà une belle évolution. Je vais mieux, j’ai retrouvé le plaisir simple d’être sur le vélo”. En espérant que cela se ressente à terme dans les résultats.

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