Decathlon AG2R La Mondiale voulait que « ce soit plus dur »

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

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Les attaques n’ont pas eu lieu, sur cette quatrième étape de Paris-Nice qui menait les coureurs vers le Mont Brouilly. À l’exception de Santiago Buitrago et Luke Plapp qui ont anticipé une éventuelle bagarre, et qui ont eu gain de cause (voir classement), personne n’a vraiment bougé pour tenter de reprendre le temps perdu la veille, sur le contre-la-montre par équipes. "J’espérais que ce soit plus dur, je me sentais super bien dans le final. Je pensais qu’on verrait un peu d’action dans la longue montée car beaucoup d’équipes avaient du temps à rattraper après le chrono par équipes. C’était une situation étrange. Dans le final, la poursuite derrière les deux échappés n’était pas vraiment organisée", raconte Felix Gall. 

L’Autrichien et son coéquipier Aurélien Paret-Peintre étaient venus en reconnaissance au Mont Brouilly. Mais vu le scénario, ça n’a pas beaucoup joué dans le résultat du jour. "Ce n’était pas assez dur. C’est toujours compliqué de lâcher des coureurs. J’avais fait une reconnaissance ici la semaine dernière. Je pensais que ça allait être plus dur… En course, ça semble plus court", pense l’ancien coureur du Team DSM. Pour Aurélien Paret-Peintre, le scénario était prévisible. "C’était une étape difficile. On savait que ça allait être très compliqué. Ça a roulé assez vite toute la journée, ça s’est fait à la pédale. On a fait une étape correcte. Je ne suis pas surpris par le scénario. On n’arrive pas nombreux au pied de la bosse finale. Ça a écrémé toute la journée. C’est quand même difficile d’attaquer de loin avec le faux-plat descendant".

Peut-être faudra-t-il attendre ce week-end pour voir une vraie bataille entre favoris… à moins que la météo ne gâche les plans. Car la neige rend l’arrivée de samedi à Auron incertaine. "L’incertitude de l’étape de samedi n’a pas forcément influé aujourd’hui. On savait que l’étape du jour était très importante, sûrement plus dure que samedi et dimanche. C’est pour ça qu’on avait à cœur de faire l’étape à fond. Les conditions climatiques vont être un facteur. Tout reste ouvert", annonce Aurélien Paret-Peintre. Quant à Felix Gall, plus question de se risquer à faire des pronostics. "Peut-être qu’on essaiera de plus loin samedi. On verra comment sera la météo. Aujourd’hui je pensais que la course allait être davantage animée, mais ça n’a pas été le cas, alors je ne fais plus de prédictions". Et c’est peut-être une bonne nouvelle pour le spectacle. 

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