Pour Aurélien Paret-Peintre, c’était mission impossible

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Difficile de ne pas être dépité. Alors qu’il semblait bien parti pour terminer dans le Top 10 de Paris-Nice, comme il l’espérait encore ce samedi après sa belle montée de la Madone d’Utelle (lire ici), Aurélien Paret-Peintre s’est retrouvé éjecté de la course des meilleurs à cause d’un malheureux incident lors de la dernière heure de course de l’ultime étape de « la Course au Soleil », autour de Nice. “Tout le monde savait que la descente de Châteauneuf allait être importante. J’étais bien placé. Mais sur le sommet, juste après la bascule, ça tournait sur la gauche et c’est tombé. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, certains n’ont pas réussi à bien tourner à gauche et un coureur m’a percuté la roue arrière, ce qui m’a fait crever”, pestait le coureur de Decathlon AG2R La Mondiale, sur la Promenade des Anglais.

« LA FAUTE À PAS DE CHANCE »

Au moment même de cet incident, le Haut-Savoyard a mesuré l’impact de ce fait de course. “C’était terminé… J’ai dû attendre la voiture et j’ai tout de suite su que je n’allais jamais rentrer, c’était impossible”. Malgré l’appui de Dorian Godon et de Bruno Armirail, Aurélien Paret-Peintre n’a jamais pu rentrer et n’a fait que perdre du temps, kilomètre après kilomètre. Jusqu’à concéder un total de 7’51” sur Remco Evenepoel à l’arrivée. Un gouffre qui le fait reculer en fond de Top 15 de ce Paris-Nice (voir classement). “C’est dommage car j’étais super bien, on avait fait du bon boulot. Je n’ai pourtant pas été loin de revenir, j’ai vu les voitures à un moment donné... Il y avait 15-20 secondes mais j’ai fini par buter. Avec des groupes d’attardés ou tout seul, je ne pouvais pas espérer rentrer. C’est vraiment la faute à pas de chance. J’avais les jambes pour tenir ma position dans le Top 10”.

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