Mael Soranzo a terminé son premier cycle de l’exercice 2024 de belle manière. Le sociétaire de l’EC Saint-Étienne Loire a pris place dimanche dernier dans le Top 10 d’Annemasse-Bellegarde (voir classement). Mais au moment de revenir sur sa course pour DirectVelo, le coureur de 19 ans était partagé. “C’est mitigé. Un Top 10 à Annemasse, c’est toujours très bien, surtout en Espoirs. Je réponds présent dans les bosses mais il y avait mieux à faire. Il y a un peu de regrets”.

Les coureurs de l’EC Saint-Étienne Loire ont manqué le contre de costauds parti derrière Alexis Guérin et Thomas Morichon, avant Chez Padon, le juge de paix de l’épreuve haut-savoyarde. “Je pense qu’on a fait une petite erreur. Derrière, on a essayé de renverser les choses dans la bosse”. Il est sorti du peloton en compagnie de Théo Thomas (VC Villefranche Beaujolais). “On est revenu sur Antoine Berger ensuite mais il ne passait pas comme il avait un coéquipier devant (Thomas Morichon, NDLR). Théo Thomas m’a bien broyé sur le plat, j’ai fini comme j’ai pu”.

« CELLE OÙ JE VEUX MARCHER »

Mael Soranzo pensait à Annemasse-Bellegarde depuis cet hiver. “J’avais couru la version Cadets, ça m’avait marqué, ça me donnait envie en voyant les Élites. Puis c’est une course proche de la maison, elle me correspond. C’est un peu la course de mes rêves chez les Amateurs, celle où je veux marcher”. Il a confirmé ce dimanche qu’il avait passé un cap (voir sa fiche DirectVelo). “J’ai senti que j'avais passé un palier dès les premières courses, sur le foncier et la force notamment… Je me sens beaucoup plus fort, ça se passe super bien avec l'équipe. Beaucoup de coureurs tournent bien”.

Cette semaine, Mael Soranzo s'accorde un peu de repos “après un bon premier bloc”. Il reprendra le week-end du Tour du Charolais et d’Is-sur-Tille, avant d’enchaîner avec les manches de la Coupe de France N1. “J’ai plus d’ambitions, plus d’attentes… J’espère une victoire le plus vite possible sur une belle course et être constant”.