Et si c’était pour aujourd’hui ? La formation Cofidis n’a toujours pas décroché le moindre succès depuis le début de saison mais l’occasion pourrait être belle, ce mercredi, lors de Paris-Camembert (1.1), à suivre en direct intégral sur DirectVelo. La WorldTeam nordiste aligne au départ son leader Guillaume Martin, récent 3e de la dernière étape du Tour de Catalogne, à Barcelone. “Mon début de saison a été transparent mais c’était tout en préparation de cette course qui est mon Championnat du Monde”, plaisantait-il à quelques minutes du départ, en zone mixte. “Là, je vais tout miser sur le sprint, comme effectivement je me suis révélé sprinteur au Tour de Catalogne”, enchaîne-t-il toujours avec humour. Avant de reprendre son sérieux : “Paris-Camembert, c’est une course évidemment que j’apprécie, pour ainsi dire à la maison, avec pas mal de supporters”, rappelle le Normand.

Une course qu’il apprécie et dont il avait pris la 5e place l’an passé. “Il y a tout ce qu’on peut trouver sur une course de vélo : des risques de bordures au début, des bosses à la fin, un côté tactique aussi. Je pense qu’il y aura un beau spectacle”. Pour briller ce jour, il sait qu’il devra compter sur un gros collectif des rouge-et-blanc. “C’est une course où le surnombre est toujours un avantage. On ne peut donc pas se permettre de tout miser sur un coureur. C’est une course dure mais qui reste aussi tactique. Il faudra jouer sur le nombre”, analyse-t-il en évoquant également le vent qui pourrait donc jouer un rôle sur la première partie de la course. “Il faudra faire preuve de vigilance et ne pas se faire piéger”.

Dans quelle condition physique pense-t-il être actuellement ? “En Catalogne, jusqu’au samedi, je n’étais pas bien”, regrette un Guillaume Martin en effet incapable de jouer avec les meilleurs, ni même les outsiders en second rideau, lors des grosses étapes de l’épreuve WorldTour. “Et puis, sans que je ne puisse trop me l’expliquer, j’étais vraiment très bien le dimanche. J’espère que ce sera dans la lignée du dimanche plutôt que du reste de la semaine. Forcément, il y a un peu de fatigue mais en même temps, quand tu sors d’une semaine en WorldTour, tu as la caisse qui doit permettre de bien figurer sur une course comme celle-là”. Alors il n’y a plus qu’à.