Léo Danès : « J’ai toujours du mal à me canaliser »

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

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Léo Danès entame une période qu’il affectionne. Ambitieux pour les semaines à venir, le sociétaire de la formation CIC U Nantes Atlantique, de retour d’un stage à Nice, va tenter de se mettre en évidence dès ce mercredi, lors de Paris-Camembert (1.1) - suivez notre direct intégral ici -. DirectVelo a recueilli les impressions de l'athlète de 27 ans à quelques minutes du départ. Entretien.

DirectVelo : As-tu prévu de partir en échappée dès le début de course ?
Léo Danès : Pas spécialement. On va d’abord essayer de rester bien placés sur la première partie de la course, sans se faire avoir, en tâchant de s’économiser un maximum. Pourquoi pas s’échapper plus tard, quand on arrivera sur Camembert, dans la seconde partie de course, plutôt.

Car tu es ambitieux ?
Je veux aller dans les coups qui vont se jouer la gagne. Il faut faire des choix. Si on veut jouer les premiers rôles dans le final et faire une place à l’arrivée, l’échappée matinale n’est pas forcément une bonne option. Je pense que ça va se faire autour de Camembert. Il ne faut pas trop s’enflammer sur ce genre de course. Il faudra bien lire la course. 

« JE FAIS EXPRÈS DE MAL ME PLACER »

Comment abordes-tu cet enchaînement de manches de Coupe de France dans l’Ouest, non loin de la maison ?
Je suis motivé. J’ai fait un stage de douze jours à Nice récemment. Je n’ai pas beaucoup couru ces derniers temps. La semaine dernière, je manquais un peu de jus mais j’étais quand même dans le coup. (à la Classic Loire-Atlantique et à Cholet, NDLR). J’espère être présent et faire la course ici. L’objectif est d’aller chercher des résultats sur cette période de pratiquement deux mois avec pas mal de courses qui me conviennent sur le papier. C’est une période qui me tient à cœur. À moi de le montrer sur le vélo et d’essayer de performer.

Tu as toujours eu l’âme d’un attaquant…
J’ai toujours du mal à me canaliser. Parfois, je fais exprès de mal me placer quand ça part pour ne pas être tenté de suivre les coups (rires). Ce n’est pas toujours mon rôle d’y aller mais j’y vais quand même. J’ai trop envie de bouger et parfois, je finis par le regretter. Je dois me mettre en tête qu’il y a des moments auxquels je dois bouger mais qu’avant ça, je dois me forcer à rester au chaud.

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