Aubin Sparfel : « Ça reste honorable »

Crédit photo Christophe Dague / DirectVelo

Crédit photo Christophe Dague / DirectVelo

Il n’y aura donc pas de triplé pour Decathlon AG2R La Mondiale U19. Lauréate des deux dernières éditions de Paris-Roubaix chez les Juniors, la formation tricolore doit cette fois-ci se contenter d’un petit accessit en fond de Top 10 avec son crossman Aubin Sparfel. Meilleur français de l’épreuve (voir classement), il est revenu sur sa course auprès de DirectVelo, quelques instants après l’arrivée.

DirectVelo : Comment ce Paris-Roubaix s’est-il déroulé pour toi ?
Aubin Sparfel : On a fait un gros travail durant la première heure de course pour s’assurer d’être bien placés au moment du premier secteur pavés. On a fait un bon travail collectif. C’est une course très spéciale, on s’est fait avoir dans un secteur. En n’étant pas le plus lourd, je ne suis pas forcément le plus apte à performer sur ce type de parcours. C’était vraiment difficile mais j’ai essayé de m’accrocher. Un Top 10, ce n’est pas forcément ce que l’on espérait mais ça reste honorable. Je ne savais pas trop où me situer en venant ici même si j’ai des qualités de crossman qui m’aident sur les pavés.

Y’avait-il un plan prédéfini ?
Oui bien sûr. On savait que l’on venait ici avec une grosse équipe, même s’il y avait du costaud en face avec les sélections nationales et donc les meilleurs représentants de chaque pays. On a essayé de faire une belle course, de suivre un plan. Sur la première partie de la course, tout s’est très bien passé mais ensuite, on a sûrement manqué de jambes dans le final. Mais on se retrouve quand même avec un bon classement.

« ON GARDE LA TÊTE HAUTE »

Comment as-tu vécu l’enchaînement des secteurs ?
C’était vraiment horrible. La course s’est jouée dans l’enchaînement de Mons-en-Pévèle et du Carrefour de l’Arbre, c’est la partie la plus dure de la course. C’est là où les pavés sont rugueux et difficiles, avec en plus du vent de face. On s’y attendait mais ça reste spécial. Pour gagner Paris-Roubaix, il faut avoir un peu plus d’expérience sur les pavés. Certains ont pris de l’avance en étant très forts. Après, c’est un avantage car tu peux choisir tes trajectoires en étant devant.

Quel sentiment prédomine à chaud ?
On est une équipe qui joue la gagne, et qui gagne. On avait gagné la course ces deux dernières saisons (avec Matys Grisel l’an passé et Niels Michotte en 2022, NDLR). On ne vient pas pour un Top 10, c’est sûr, mais on a fait avec les forces du jour. Il y a de la frustration, forcément, mais on garde quand même la tête haute. Je ne sais pas si ça donne envie de revenir. En tout cas, pas pendant la course mais après coup, on se dit quand même que c’est une expérience. Il va quand même falloir que je devienne un peu plus costaud avant de revenir (sourire).

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