Vainqueur à Vougy au début du mois d’avril, Markus Pajur garde le cap à l’approche de la fin du mois. Ce lundi, il s’est imposé au sprint sur le Circuit Boussaquin, dans son registre de prédilection (voir classement). "Aujourd'hui je pensais davantage au sprint, c'était dur après les trois ascensions. Mais ça s'est finalement bien terminé". Avec le Col de Toulx-Sainte-Croix à franchir à trois reprises, le coureur de l’EC Saint-Etienne Loire a dû s’accrocher. "Pour moi c'était un peu le point clé. Je ne me sentais pas super bien aujourd'hui, mais suffisamment pour survivre à l'ascension. J'avais encore du punch sur la fin".

L’Estonien a pu compter sur ses coéquipiers pour l’accompagner. Il faut dire que les Stéphanois étaient tranquilles avec deux éléments dans l’échappée du jour : Antoine Roussel et Maël Soranzo. "Le plan était d'être actif car c'était assez ouvert. Mais l'échappée est partie vite avec deux gars de chez nous devant. C'était parfait, après on avait juste à être placé dans la montée. J'ai pu garder un maximum d'énergie. L'équipe a fait du bon travail pour m'aider dans les ascensions. Au sprint, je n’avais plus qu’à penser à moi".

Avec son bagage professionnel, Markus Pajur sait que s’il n’est pas enfermé, il a la résistance nécessaire pour encaisser des sprints longs. "À 300 mètres j'ai lancé, je me sens bien sur ces sprints longs donc j'ai décidé de partir de loin". Une belle réponse après avoir manqué son objectif de gagner en Coupe de France N1, lui qui a terminé dans le Top 15 à la Gainsbarre, et 9e à Cusset ce dimanche. "J'essaye de gagner autant que je peux. Je cours toujours après une victoire en Coupe de France, peut-être en septembre". Absent au Caux Tour, il ira surtout sur l’Alpes Isère Tour avant de penser à la Classique Puisaye-Forterre. "C'est le gros objectif. C'est une course très importante en vue de mon objectif de retourner chez les pros". La dynamique est pour l'instant optimale.