Circuit de Saône-et-Loire - Et. 2 : Les réactions

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

Henri-François Renard-Haquin (CC Etupes) a remporté, ce samedi, la deuxième étape du Circuit de Saône-et-Loire (Élite Nationale) disputée entre Paray-le-Monial et Charolles sur une distance de 150 kilomètres. Il a devancé Arthur Liardet (Team N'side) et Victor Guernalec (Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme - voir classements).
Alexandre Jamet (EC Saint-Etienne Loire) conserve la tête au classement général.

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Portrait de Victor GUERNALEC

3e de l'étape

« J'ai crevé 2 kilomètres avant le pied de la montée de Dun, juste après qu’Arnaud Tissières a changé de vélo. Je suis rentré à mi-bosse mais je me suis mis "comme ça". Au début, la mission était de faire un écrémage mais c'était difficile car il y avait vent de face. Ça s'est joué dans le final. Joris (Chaussinand) a réussi à prendre un coup, il aurait pu se replacer au général et piéger Alexandre Jamet, mais c’est rentré. Pour ma part, je n'étais pas dans une bonne journée, mais j’ai réussi à revenir tout seul sur un groupe qui était parti. Je me suis vraiment mis à fond pour rentrer et j'ai eu peur de ne pas y parvenir.

À la fin, ça se joue au sprint et je termine 3e. Renard-Haquin est vraiment rapide au sprint donc je n'ai pas vraiment de regrets. Même si ça aurait pu le faire. Julien Marin lance aux 500 mètres et je prends la roue, il suffit que ça se regarde un poil plus et on se retrouve que deux avec Marin, et je gagnais. J'aurais peut-être dû plus parler avec Mathias (Le Turnier) pour tenter quelque chose. On a mal géré le fait d’être deux. Cependant, je suis vraiment satisfait car je n'étais pas à mon niveau habituel. On va bien récupérer et demain, on va essayer de renverser le général. Tout le monde marche dans l'équipe, on tentera de faire quelque chose. Hier sur la première étape, ça s'est fait un peu bizarrement mais on avait Joris (Chaussinand) devant donc c'était le bon plan même s'il s'est pris une cassure. Je pense qu’il est en pleine forme et il est en train de montrer ce qu'il vaut vraiment ».

Portrait de Léandre HUCK

7e de l'étape

« Je suis sorti dans un premier temps en tout début d'étape. On a parlé avec le directeur sportif et on s'est dit que ça ne valait pas le coup car on avait vent de face tout en n’étant que deux. Avec un seul coup de bourre de Villefranche, Bourg en Bresse ou une autre grosse équipe, on se serait fait reprendre. Je me suis relevé une première fois. Dans le petit col, c'est monté au train et ça a écrémé. Derrière il y avait des attaques de partout. J'ai essayé une première fois et on est sorti à quatre.

Il y a deux semaines, j’ai chuté à la Walkowiak et depuis, je suis toujours un peu blessé, j'ai vraiment de mauvaises sensations. J'ai pété une première fois et au mental on est ressorti avec Lenaïc Langella dans le dernier tour où on a joué la gagne. Le coup de dix est sorti au niveau des longs faux plats sur la grande route, ça faisait hyper mal. Comme je ne me sentais pas bien, j'avais dit à Lenaïc d'aller faire le sprint. On s'est un peu mal compris sur la fin. On ne fait pas grand chose mais l’esprit est là et ce n'est que partie remise pour demain. Je ne sais pas comment je vais récupérer, je suis dans l’inconnu. On va essayer avec les masseurs et les assistants de me réparer au mieux ».

Portrait de Mattis LEBEAU

Echappé

« Hier, j'ai chuté, j’ai bien tapé la tête, j'ai cassé le casque donc la fin de l'étape était vraiment dure. J'étais à deux doigts d'abandonner, ça n'allait vraiment pas. J'ai passé une nuit difficile. J'étais déjà tombé à la Walkowiak sur le côté droit et hier, c'était le côté gauche. J'ai dû dormir sur le dos et je me suis réveillé toutes les heures dès que je bougeais un peu. Du coup j'étais un peu pessimiste au départ, je voulais juste faire au mieux pour aider l'équipe et voir jusqu'où ça tient. Une fois que je suis monté sur le vélo, j'ai vu que finalement ça allait.

Comme j'étais bien placé au point chaud, je suis parti sur cet objectif comme le général était mort. Avant le premier point chaud, on sort à deux avec Léandre Huck (VC Rouen 76). J'ai réussi à prendre les points chauds, on s'est entendu, notre but était de basculer en tête de la grosse bosse du jour. Mais il a eu comme consigne d'attendre le peloton. Je me suis retrouvé tout seul et je me suis fait reprendre avant le sommet. Dans la descente, j'avais plus trop de lucidité, je me suis fait lâcher et j'ai terminé avec le gruppetto. Demain, je donnerai le meilleur de moi même, il y a de belles difficultés ».

Portrait de Alexandre JAMET

Leader du général

« C'était une journée difficile. Ce n'était pas une étape facile à contrôler. On a pris le pari de ne pas trop contrôler et de laisser faire la course. On a quand même fourni pas mal d’efforts, mais les autres aussi. Dans le final, j'étais dans le dur mais on a réussi à garder le maillot jaune. On loupe le petit dernier coup au dernier tour, on ne joue pas la victoire d'étape mais on est tous encore bien placés au général. Demain sera un autre jour. On n'a pas pris trop de retard sur le coup qui arrive devant. Tout le monde dans l’équipe peut gagner le général. On verra qui sera le mieux, il faudra bien jouer tactiquement ».

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Portrait de Victor GUERNALEC
Portrait de Léandre HUCK
Portrait de Alexandre JAMET
Portrait de Mattis LEBEAU