Après deux saisons passées dans la formation professionnelle allemande NetApp, Dimitri Claeys (24 ans) revient avec succès sur les courses qu'il affectionnait lors de son apprentissage chez les espoirs. Vainqueur de l'Interclub à Affligem, du Championnat provincial du chrono et d'une manche de la Top Compétition aux Pays-Bas, Claeys répond aux questions de www.directvelo.be.

DirectVélo : Après ton passage chez les pros, tu effectues un retour à l'échelon inférieur. Comment vis-tu cela ?
Dimitri Claeys : On roule moins vite chez les espoirs et élites sans contrat, surtout durant le final. Je me sens plus expérimenté maintenant. Je me connais mieux et j'utilise mes forces au bon moment. Par ailleurs, je connais toujours les parcours des principales courses.

Van der Vurst, c'était le meilleur choix d'équipe ?
Après avoir donné mon accord à Van der Vurst, j'ai failli rejoindre Geofco - Ville d'Alger mais je n'ai pas pu casser mon contrat comme je le pensais. Finalement, je me sens vraiment très bien chez Van der Vurst. Il y a une excellente ambiance dans le groupe et les gars roulent volontiers pour moi quand c'est nécessaire.

« J'ai un horaire qui me permet de m'entrainer beaucoup » 

Tu as dû chercher un emploi hors du vélo ?
Oui, je travaille dans un magasin Oxfam dans ma région. J'ai un horaire qui me permet de m'entrainer beaucoup. Je bosse de 8 à 13 heures, ensuite je peux faire une séance sur le vélo dans le courant de l'après-midi.

Tu espères redevenir professionnel l'an prochain ?
Si les résultats suivent, pourquoi pas... Sinon, je pense plutôt rejoindre une équipe continentale.

Quelles sont les prochaines échéances importantes à tes yeux ?
Je tiens vraiment à faire des résultats sur les épreuves de la Top Compétition. Elles me conviennent toutes. Dès ce mardi, j'irai reconnaitre le parcours du Circuit de Wallonie qui se déroule dimanche.

Le double champion de Belgique chez les espoirs n'espère-t-il pas glaner ce titre, cette année, chez les élites sans contrat ?
Le parcours de Wielsbeke est trop plat. Mais si les conditions météorologiques sont mauvaises, je pourrai sans doute jouer ma carte.

Crédit Photo : Marc Van Hecke - www.sportfoto.be