Tour de Wallonie - Et. 4 : Les réactions

Déjà vainqueur dimanche, l'Italien Danilo Napolitano (Acqua & Sapone) récidive ce mardi en s'imposant sur la 4e étape du Tour de Wallonie (2.HC), courue entre Huy et Oreye sur 207 kilomètres. Il devance au sprint son compatriote Davide Appollonio (Team Sky) et le Belge Klaas Lodewyck (BMC Racing Team). Giacomo Nizzolo (Radioshack-Nissan) garde son maillot jaune de leader du Tour de Wallonie. Retrouvez les réactions ci-dessous.

Danilo Napolitano (Acqua & Sapone)
Vainqueur de la 4e étape
« L'équipe m'a bien protégé tout au long de la journée. Acqua e Sapone s'est déplacé avec une équipe assez solide sur ce TRW car cette épreuve est une grande course qui ressort bien dans un palmarès. On vient d'ailleurs très souvent sur le Tour de Wallonie. On aime rouler dans cette région. Aujourd'hui, il y avait pas mal de tensions au sein du peloton car les écarts sont très réduits. Ça se bagarre dès le début pour les bonifications. Ce n'est donc pas facile pour ceux qui visent une victoire d'étape au sprint. »

Kévin Van Melsen (Accent Jobs-Willems Vérandas)
Leader du classement des rushs
« Je suis parti seul en contre derrière les premiers échappés car l'équipe visait les bonifications. Et comme j'étais très bien placé au classement des rushs, c'était plutôt à moi d'y aller et pas un autre. Ceux de devant ne m'ont pas vraiment attendu. Ce fut un gros effort. Pour les deuxième et troisième sprints intermédiaires, on s'est bagarré pour les points et les secondes. A environ 30 kilomètres du but, j'étais cuit. Il y a eu une accélération et je n'ai pas su suivre. J'ai tenté pendant quelques centaines de mètres de revenir mais cela ne servait rien et je me suis donc relevé. Et puis il y a encore une étape demain... »

Bjorn Thurau (Europcar)
Présent dans l'échappée
« Quand le peloton s'est rapproché des hommes de tête, on voyait ceux qui luttaient pour le général. Ils calculaient leurs efforts tout comme leurs équipiers. Je me suis dit que le leader de l'épreuve allait demander à son équipe de ne pas rouler pour éviter d'être piégé avec les bonifications. Je suis donc parti en contre-attaque et le peloton s'est justement relevé. La chasse a été longue et éprouvante. J'ai fait un tout droit à un rond point dont le passage était mal indiqué. Heureusement sans conséquence. J'ai vite retrouvé la bonne route. Devant, ils ne m'ont pas attendu et j'ai dû à nouveau puiser dans mes réserves. Une fois rentré, j'ai essayé de collaborer. Mais il y a eu une accélération et j'ai été décroché. C'était fini pour moi. »

Propos recueillis par Stéphane Jacob.
 

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