Le Lituanien Aidis Kruopis (Orica-GreenEDGE) s'est imposé au sprint massif ce mardi sur la 1ère étape du Tour du Poitou-Charentes (2.1), courue entre Villebois-Lavalette et Royan sur 182 km. Il devance le Biélorusse Yauheni Hutarovich (FDJ-BigMat) et son compatriote Evaldas Siskevicius (La Pomme Marseille). Aidis Kruopis devient donc le premier leader de la 26e édition. Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par www.directvelo.com.

Aidis Kruopis (Orica-GreenEDGE)
Vainqueur du jour et premier leader du Tour du Poitou-Charentes
« Aujourd’hui, je ne me sentais pas si bien que cela. Il faisait très chaud. Il n'y avait pas vraiment de grosses côtes mais c'était assez vallonné. J'ai beaucoup bu à cause de la chaleur. Mes coéquipiers ont roulé pendant l'étape en tête de peloton. Ils m'ont emmené jusque dans le dernier kilomètre, après je n'avais plus qu'à faire le boulot. Dans le dernier kilomètre, c’est Jens Keuleleire qui m’a emmené jusqu'aux 500 mètres et ensuite c’est Leigh Howard qui m'a déposé aux 150m. Je n'avais plus qu'à faire mon sprint, c’était parfait. C'était mon objectif ici de ramener une victoire d'étape. Maintenant, je peux essayé de remporter le classement par point jusqu'au bout. Même si je sais que ça ne sera pas facile. J'espère aussi garder le maillot de leader jusqu'au contre-la-montre. Après, ce sera à Luke Durbridge de jouer car c'est son objectif le chrono et le classement général. »

Gaylord Cumont (Team Véranda Rideau-Super U)
Meilleur grimpeur et échappé
« L’étape a été difficile, notamment à cause de la chaleur. Cela a fatigué tout le monde donc j'ai essayé d'en profiter. Je sentais bien qu'une échappée de quelques coureurs pouvait prendre le large. Au final, ça m'a permis de passer la journée devant, de montrer le maillot de Véranda Rideau-U et aussi de prendre le maillot de meilleur grimpeur. Evidemment, quand on est coureur on pense toujours à la victoire. Mais on savait bien qu'on n’avait pas les atouts dans notre jeu. On pouvait avoir un temps d'avance sur le peloton, la capacité de prendre le large et de temporiser puis de réaccélérer en fin d'étape. Mais les deux dernières bosses et la remontée le long de la côte à réveiller le peloton plus vite que prévu. Et cela a entraîné notre perte. »