Nicolas Bazin (US Domont Cyclisme) a terminé dimanche, à Hoogerheide (Pays-Bas), 15e du Championnat du Monde de cyclo-cross. De quoi le satisfaire alors qu'il se penche désormais vers sa reconversion. Le Francilien répond aux questions de www.directvelo.com.

DirectVélo : T’attendais-tu à obtenir un aussi bon résultat au Mondial ?
Nicolas Bazin : Non ! C’est au-dessus de mes espérances. Avec les performances ainsi que les sensations qui ont été les miennes sur les manches de la Coupe du Monde, j’espérais rentrer dans les vingt premiers. Je ne m’attendais pas à être quinzième et surtout à être aussi proche des coureurs qui sont devant moi. C’est une belle satisfaction ! Avant le départ, je savais que j’allais partir de loin. Mais dans ma tête je savais, qu’avec les aléas du départ et de la course, j’allais pouvoir remonter. C’était un beau parcours à la fois très physique et très technique. On pouvait potentiellement faire beaucoup d’erreurs. Il ne fallait pas être dans le rouge afin de ne pas commettre trop de fautes.

Vas-tu désormais enchaîner avec la saison sur route ?
Je n’ai pas d’objectifs sur route cette saison. Je ne vais pas faire une saison complète, mais je pense que je vais prendre part à quelques courses, comme des nocturnes ou des critériums. J’ai coché quelques épreuves près de chez moi. Désormais je vais couper un mois pour me reposer, puis je vais reprendre par quelques compétitions de VTT fin mars-début avril. Puis je vais par la suite m’essayer au triathlon !

Disputeras-tu la saison de cyclo-cross l’année prochaine ?
Je rentre dans l’inconnu. Je n’en suis pas sûr. Pour pouvoir courir à haut niveau il faut avoir du temps pour s’entraîner correctement et pour bien récupérer ! Je ne sais pas quel sera mon emploi du temps l’année prochaine, donc je ne sais pas si je vais pouvoir courir à haut niveau. En tout cas, ce n’est pas l’envie qui manque ! D’autant plus que cet hiver j’ai retrouvé des sensations que j’avais il y a deux ans. J’ai eu de bons résultats et j’ai retrouvé mes jambes alors par conséquent ça donne encore plus envie de continuer. Mais il faut que je prépare ma vie future avec un métier et ce sera sans doute dur de combiner les deux. Je suis en relation avec une société de reconversion des anciens cyclistes professionnels, je vois ce qui s’offre à moi. J’ai déjà quelques petites idées, mais je vais les approfondir dans les prochains mois !

Crédit Photo : Hervé Dancerelle - www.directvelo.com