Rudy Barbier « pouvait faire mieux » sur l'Artic Race

Il y a quelques jours, Rudy Barbier nous avait expliqué qu’il misait beaucoup sur l’Artic Race of Norway (lire ici). Ce vendredi, le sprinteur de Roubaix Lille Métropole a pris la 7e place de la 2e étape, remportée par Alexander Kristoff. Quelques minutes après l’arrivée, Rudy Barbier a raconté sa journée à DirectVelo.com.

« La journée a été vraiment longue avec 206 kilomètres. On a eu vent de côté une longue partie du parcours, des premiers kilomètres jusqu’au ravitaillement. Puis après le ravito, on a eu vent de face. Ca ne roulait pas forcément vite mais c’était usant car il fallait se replacer en permanence. Heureusement, j’ai eu Romain Pillon pour m’aider tout au long de la journée. Il a vraiment été indispensable. Il était toujours là pour me protéger et me remonter dans les premières positions. Dans le final, à une dizaine de kilomètres de l’arrivée, il s’est logiquement écarté. Baptiste Planckaert a pris le relai. Il m’a bien protégé jusqu’à la borne du dernier kilomètre. On était encore plusieurs de l’équipe à l’avant. Même encore quatre à un moment. Mais aux 6 kilomètres environ, tout le monde s’est un peu perdu de vue. Après que Baptiste (Planckaert) se soit écarté le dernier, je me suis débrouillé dans le dernier kilomètre, tout seul et du mieux possible. 

« DU QUATRIEME AU SEPTIEME, ON TERMINE SUR LA MEME LIGNE »


Le sprint n’a pas été lancé super vite car il y a eu un bon coup de cul sous la flamme rouge. J’ai bien passé cette petite bosse. J’ai basculé en sixième ou septième position. Aux 300m, j’étais dans la roue de Kittel et ça bagarrait fort pour prendre sa roue. Les coureurs de l’équipe Katusha sont passés sur la gauche dans la dernière ligne droite. Ils ont débordés tout le monde en allant 1 ou 2 km/h plus vite que les autres. Là, j’ai pris un petit coup derrière la tête. C’est parti vraiment fort ! Le temps que je reprenne encore plus de vitesse, il y avait déjà un petit écart. De toute façon, ça s’est fait à la pédale. Les meilleurs sont devant au classement. C’est clair que les Hushovd, Kittel ou Kristoff ne sont pas facile à battre. Mais j’aurais quand même préféré faire mieux. D’ailleurs, je termine septième mais c’était serré. Du quatrième au septième, on termine sur la même ligne. Je sais qu’il y a moyen de faire mieux ! Je suis quand même content, mais bon… Demain (samedi), je vais essayer de courir à l’économie. Courir juste, pour en avoir encore sous la pédale dimanche, en attendant surement un nouveau sprint. »

Crédit Photo : Thomas Maheux - thomasmaheux.tumblr.com
 

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