Jonathan Dufrasne a repris sa saison routière à la Handzame Classic, le 18 mars dernier. La transition piste-route ne s'est pas trop mal passée pour le coureur de Wallonie Bruxelles-Group Protect. "Je termine dans le peloton pour ma reprise. J'ai participé aux deux stages de l'équipe en Espagne ce qui m'aide bien", rappelle-t-il à DirectVelo.

Le coureur de 28 ans a partagé son hiver entre le bois des pistes couvertes et le goudron de ses route d'entraînement. Si l'objectif de qualification de l'équipe de poursuite olympique pour Rio a été enterré en cours de saison, le coureur s'est concentré sur la poursuite individuelle (lire ici).

Champion de Belgique en titre de la spécialité, il a représenté la Belgique au Championnat du Monde à Londres début mars. Auteur de 4'26"016 il "s'attendait à mieux", concède-t-il. "C'était déjà mon record personnel. Je m'attendais à mieux mais ça prouve que la condition est là", se contente-t-il. "Avec l'équipe nationale, nous avions réalisé un bon stage sur piste au Portugal mais je m'attendais à une piste plus rapide à  Londres. J'ai aussi, peut être, fait une erreur de braquet et de tableau de marche", regrette-t-il.

Le Wallon reconnaît manquer encore "de kilomètres pour être bien dans la finale des courses." Mais pour sa 2e course de la saison, la Route Adélie de Vitré, il a su se montrer utile à son équipe. Avec le changement de règlement de la Coupe de France et la première place de Baptiste Planckaert, le statut de Wallonie Bruxelles-Group Protect a changé.  "Il n'y a plus deux courses en une. Aujourd'hui, on nous demande de courir pour marquer des points à l'arrivée", explique-t-il.  Vendredi, sous le soleil de Vitré, le pistard a mené la poursuite et étiré le peloton derrière les trois échappés du jour.

Jonathan Dufrasne poursuivra son retour sur la route au Tour du Loir-et-Cher (13-17 avril), et, selon ses prestations, au Tour de Bretagne où il s'était classé 2e d'une étape en 2014.