Flavien Dassonville rêve d’une revanche

Crédit photo Thomas Maheux

Crédit photo Thomas Maheux

C’est un rendez-vous qu’il attend depuis des semaines. Ce dimanche, Flavien Dassonville participera pour la cinquième fois de sa carrière au Tro Bro Leon. Deuxième en 2014, le pensionnaire de HP BTP-Auber 93 rêve de dompter les ribins – les secteurs empierrés – et d’accrocher cette épreuve à son palmarès, comme il l’explique pour DirectVelo.

DE BONNES JAMBES MAIS UN MAL DE DOS

« Après avoir eu de très bonnes sensations sur la Route Adélie de Vitré puis le Circuit des Ardennes (meilleur grimpeur et 4e du général, NDLR), je me présentais confiant pour cette nouvelle semaine de course. On peut dire que la forme était-là. J’étais rassuré. Malheureusement, j’ai soudainement attrapé un mal de dos lundi dernier, et je ne sais toujours pas quelle en est la raison. Toujours est-il que j’ai été embêté toute la semaine. J’ai d’ailleurs été contrait à l’abandon sur le GP de Denain. J’ai rendu visite à mon ostéopathe mais je souffre toujours. Ce samedi, je me suis testé pendant une heure sur les chemins du Tro Bro Leon. J’avais quelques douleurs mais globalement, ce n’était pas si mal. J’attends de voir ce qu’il en sera en course, sur des routes cabossées, avec des trous et des parties exigeantes. Cela reste une inconnue. 

UN RENDEZ-VOUS INCONTOURNABLE

Participer au Tro Bro Leon est une simple évidence pour moi. Tous les ans, cette course fait partie de mes grands objectifs : je la coche d’une croix rouge dès l’hiver venu.  C’est une course qui me plait et que j’aimerais vraiment inscrire à mon palmarès un jour. Je n’ai pas eu l’occasion de la courir l’an passé (à cause d’une blessure au genou, NDLR – lire ici) et l’année précédente j’avais pris la deuxième place (derrière Adrien Petit).

EXPERIENCE, CYCLO-CROSS ET REVANCHE A PRENDRE

Je suis assez revanchard. Cette place de deuxième me sert malgré tout d’expérience et sur ce type de courses, l’expérience, ça compte. Il y a forcément des leçons à en tirer, même si le parcours n’est plus le même cette saison. Le fait que je sois un adepte du cyclo-cross est forcément un avantage sur cette course où il faut de l’habilité et des aptitudes similaires à celles du cross. J’aime quand le terrain est mouillé car cela rend certaines parties montantes encore plus techniques, mais un Tro Bro Leon sur le sec ne me déplait pas pour autant. 

DIFFERENTS SCENARIOS, DIFFERENTES CARTES

Il y a plusieurs façons de courir sur cette course. Personnellement, j’aimerais bien anticiper. L’idéal serait de partir dans un groupe de sept ou huit coureurs histoire d’avoir un coup d’avance. Si je ne le fais pas, alors un autre coureur de l’équipe le fera sans doute car nous aurons plusieurs cartes à jouer. Certes, Guillaume (Levarlet) ne viendra pas suite à sa chute sur le Tour du Finistère ce samedi mais Romain (Feillu) est très complet et pourrait profiter d’une arrivée groupée. David (Menut) a de la technique. C’est un crossman comme moi. Anthony (Maldonado) vient lui aussi du cyclo-cross à l’origine et Maxime Renault était à l’avant l’an passé. Je n’oublie pas non plus Alo Jakin qui est un homme fort qui peut marcher ici. Bref, nous avons beaucoup de cartes à jouer et il ne faudra pas être surpris de voir des maillots de l’équipe HP BTP-Auber 93 à l’avant de la course et dans les bons coups. Du moins, nous allons tout faire pour que ça soit le cas ».

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