2012, 2014, 2016. Tom Dernies ne participe au Tour de Bretagne que les années paires, les années où l'épreuve 2.2 arrive à Dinan. Le coureur de Wallonie Bruxelle-Group Protect connaît donc parfaitement ce qui l'attendra dimanche sur la dernière étape. "C'est une super arrivée, avec une chouette ambiance, la montée pavée avec le public. C'est comme les Champs-Elysées du Tour de France !", s'exclame-t-il.

Les prochains jours décideront si l'actuel 3e du général, à 10" du maillot blanc Frantisek Sisr (voir le classement général), sera encore en mesure de jouer le classement général sur les pavés de Dinan. "Les étapes les plus difficiles arrivent", prévient-il, à commencer par Plancoët-Lannion ce jeudi.

Tom Dernies s'est retrouvé à l'avant dès la première étape. "Il fallait accompagner les coups pour représenter l'équipe devant. On sait que les circuits locaux, sur le Tour de Bretagne, c'est toujours la guerre", justifie le coureur de 25 ans.

Les 26 secondes prises au peloton le premier jour change le statut du coureur dans l'équipe pour la suite de la course. "Je suis protégé avec Sébastien Delfosse qui lui aussi est en forme et qui aime cette course", indique-t-il à DirectVelo. "J'ai des secondes d'avance, autant ne pas gâcher cet avantage." Mercredi, sur le circuit final de Janzé, les maillots rouge et or ont donc roulé pour boucher le trou sur une vingtaine de coureurs avec les Joker et les Rabobank,  qui avaient piégé le peloton.

Le coureur de Wallonie Bruxelles-Group Protect apprécie d'autant plus la forme du moment qu'il a connu un coup d'arrêt en décembre à cause d'une pneumonie (lire ici). "Je n'ai pas eu peur mais c'est toujours embêtant de levier le pied. J'ai repris seulement le 10 janvier car je voulais être sûr d'être bien guéri et d'avoir bien récupéré pour éviter une rechute", rappelle-t-il.

Il reste encore quatre jours de course avant de rejoindre les "Champs-Elysées" de Dinan.