Le RAIT convient à Anthony Maldonado

Crédit photo Philippe Seys

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Anthony Maldonado rentre une période intéressante. Après avoir "un peu accusé le coup en mars et en avril suite à un début de saison très chargé", le coureur de 25 ans s’apprête à participer – dès jeudi – au Rhône-Alpes Isère Tour (2.2), une épreuve où il pourrait briller. "Je voulais participer au Tour de Picardie comme l’an passé, mais Stéphane Javalet m’a convaincu de venir en Rhône-Alpes, m’expliquant que j’aurais surement l’occasion de jouer la gagne au sprint", explique le pensionnaire de HP BTP-Auber 93 pour DirectVelo.  

Confiant, Anthony Maldonado a retrouvé des sensations récemment à l’occasion des 4 Jours de Dunkerque (2.HC). ‘‘J’ai vraiment lancé ma saison sur cette course, même si j’ai senti que je manquais quand même d’un peu de force pour aller faire une bonne place dans un sprint massif. Il faut dire qu’il y avait quand même un sacré niveau’’, précise celui qui a terminé à deux reprises 17e, dans les rues d’Aniche puis de Dunkerque, le dernier jour. 

« JOUER UNE VICTOIRE D’ETAPE DANS LA SEMAINE »

7e d’étape sur l’Etoile de Bessèges, 9e de la Drôme Classic puis 10e de la Route Adélie de Vitré, Anthony Maldonado visera donc encore plus haut cette semaine à l’occasion du Rhône-Alpes Isère Tour. ‘‘Sur une épreuve de Classe 2, on se doit de jouer les premiers rôles. J’espère avoir l’occasion de jouer une victoire d’étape dans la semaine’’, précise celui qui a pris le temps d’analyser la liste de ses potentiels adversaires. "C’est sûr qu’il n’y aura pas les grosses pointures comme Coquard ou Bouhanni, contrairement à Dunkerque, mais attention quand même à des coureurs comme Venturini ou Yssaad".

Anthony Maldonado le sait, l’opportunité de décrocher un premier bouquet cette saison est belle, d'autant que son coéquipier Romain Feillu ne sera pas présent. De là à mettre l’équipe à rouler à son service ? "Les étapes me conviennent. J’ai étudié les profils et visiblement, il s’agira d’arrivées où l’on sera tous un peu cramé après des étapes accidentées. J’aime ce type de parcours", se réjouit celui qui avait terminé 2e d’une étape du Tour de l’Ain (2.1) l’an passé, derrière Nacer Bouhanni. "Alors oui, pourquoi ne pas faire rouler l’équipe un jour si je me sens super bien. Mais il ne faut pas oublier que l’on ne sera que six coureurs par équipe. Ce sera délicat de contrôler la course. Et puis, c’est de toute façon au directeur sportif de choisir la stratégie à adopter".

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