Dorian Godon (Team Vulco-VC Vaulx-en-Velin) aura vécu un Rhône-Alpes Isère Tour riche en émotions. Mobilisé par des examens la veille du départ de 9 à 18 heures et encore le matin même, il n'aura certes pas eu l'occasion de se mettre la pression avant le départ. Mais ne s'y est peut être pas présenté dans les meilleures dispositions psychologiques.

"J'étais fatigué mentalement sur la première étape avec les examens mais ensuite c'est allé de mieux en mieux jusqu'à la chute au Mont Verdun lors de la troisième étape", rapporte-t-il à DirectVelo. Touché au genou et sur les cuisses (hématomes et contractures), il a néanmoins conclu sa première classe 2 à la 15e place du général.

A l'issue de la course, il a confié à DirectVelo : "Physiquement, je n'étais pas trop mal sur cette dernière étape. Il est vrai que ça n'a pas roulé très fort et que le parcours n'était pas trop dur. Au moment du coup de bordure à Saint-Vulbas, je n'étais pas très bien placé parce que j'avais cassé mon dérailleur avant quelques kilomètres plus tôt et je n'étais pas encore bien replacé. J'étais dans le deuxième éventail et nous sommes rentrés assez vite grâce notamment aux coureurs de Cofidis. Le stress a donc été de courte durée mais ça tirait bien sur l'hématome".

Sur le circuit final, il a essayé de replacer son coéquipier Alexandre Paccalet. "Puis on s'est un peu perdu, mais il a pu prendre la roue de Clém (Venturini). J'ai bien essayé de frotter un peu pour apprendre, mais le circuit final était sinueux et même un peu dangereux par endroits", indique-t-il.

Le vainqueur du GP Grand Prix Delorme-Eurocapi de Liergues tire donc un bilan positif de l'épreuve. "L'objectif initial était de voir ce que je pouvais envisager sur le général et de viser un résultat sur une étape. Dans l'ensemble, je suis satisfait : ce résultat est à l'image de ma saison où je suis régulier. Pour une découverte en Classe 2 j'étais au niveau, surtout pour une course par étapes, la première à ce niveau", termine l'Espoir 2e année.