Créé à l’intersaison dans le but ‘‘d’organiser une structure départementale et de fédérer tous les clubs de Dordogne’’, le Team cycliste Périgord 24 se prépare à disputer l’un de ses plus gros rendez-vous de sa saison de vendredi à dimanche, sur le Tour de Gironde (2.2). Pour DirectVelo, l’ancien coureur professionnel Jean-Luc Delpech – désormais à la tête de la formation de DN3 – fait le point sur le début de saison de sa formation.

DirectVelo : Qu’espères-tu de tes coureurs sur le prochain Tour de Gironde ?
Jean-Luc Delpech : C’est une course importante pour l’équipe, face à de nombreuses formations Continentales. Concrètement, j’attends de mes coureurs qu’ils se montrent dans les échappés. Grâce à ces mêmes échappées, il serait bien d’aller chercher des bonifications et pourquoi ne pas jouer un Top 10 au classement général final. En revanche, demander aux gars de gagner une étape serait sans doute mettre la barre un peu trop haut. Mais nous avons quand même des ambitions. Je compte particulièrement sur des coureurs en bonne condition en ce moment comme Pierre Crema, Stéphane Reimherr ou Gabriel Peyencet. J’attends d’eux qu’ils montrent quelque chose. Participer à des courses comme le Tour de Gironde doit être l’occasion pour le groupe de progresser. 

On sent l’équipe monter en puissance ces dernières semaines…
La mayonnaise commence à prendre. Il nous a fallu deux mois pour nous mettre vraiment dedans. Cela n’a pas été une surprise. On a réussi à créer un bon petit groupe et désormais, on arrive à répondre présent sur des courses importantes. Il nous manque encore la victoire mais on s’en rapproche. L’important, c’est de garder la ligne de conduite que l’on s’est fixé depuis le début de la saison. Logiquement, cela finira par payer. En tout cas, les objectifs sont revus à la hausse au fur et à mesure que la saison avance.

« J’AIME LE FAIT D’ÊTRE AU CŒUR D’UNE EQUIPE »

Avoir une bonne dynamique était d’autant plus important que l’équipe est actuellement dans une période cruciale du calendrier ?
C’est évident. On vient de disputer la deuxième manche de Coupe de France DN3 (le GP de Montamisé, NDLR). Nous avons donc le Tour de Gironde ce week-end, puis il y aura notamment le Tour de Loire-Atlantique, la SportBreizh et le Tour de Dordogne. Sans oublier la Coupe de France qui reprendra en juillet. Nous avons un très beau programme de courses : à nous de bien y figurer.

D’un point de vue purement personnel, comment te sens-tu dans ce nouveau projet ?
Cela me convient très bien. En même temps, ce n’est pas une surprise puisque c’est quelque chose que j’ai voulu. J’avais déjà passé mes diplômes dans cette optique. D’ailleurs, je travaille encore et je suis actuellement en formation d’anglais pour progresser. Je me sens bien dans cette équipe. J’aime le fait d’être au cœur d’une équipe, d’un groupe. Je vois tout ce qu’il s’y passe. J’entraine, je gère, je sélectionne, je démarche. C’est tout un panier et franchement, cette mission me plait. Je ne dis pas que je vais forcément faire ça toute ma vie mais pour le moment, je suis très content.