Sous le charme de la Belgique

Crédit photo James Odvart - DirectVelo.com

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"Le niveau et l'organisation est meilleure que sur certaines Elites Nationales." Les avis d'Axel Flet, Samuel Leroux et Alexis Caresmel sont unanimes. Rencontrés dans le hall de l'Hotel Falko à Meise au soir de la quatrième étape, les nouveaux coureurs de Veranclassic-AGO comparent les courses 1.12 ou 2.12 organisées de chaque côté de la frontière.

Samuel Leroux (Dunkerque Littoral Cyclisme), stagiaire pour la fin de saison, a clairement pu identifier une différence sur la manière de courir entre les courses belges et françaises. "En France, les épreuves sont davantage contrôlées tandis qu'en Belgique, les attaques fusent de partout. Cela me convient car je suis un coureur offensif. J'ai l'habitude de courir en Belgique dans les kermesses. C'est pourquoi je marche mieux en Belgique qu'en France", explique à DirectVelo celui qui a animé la Flèche Ardennaise en mai.

De son côté, Axel Flet a surtout été frappé par l'efficacité de l'organisation. "Nous ne sommes qu'au Tour du Brabant-Flamand qui est une épreuve encore modeste dans le calendrier belge et pourtant on ne doit pas attendre des heures avant de recevoir le classement de l'étape", apprécie-t-il.

L'ambiance et le public du Brabant-Flamand impressionnent également les coureurs. "Il y a déjà davantage de personnes sur le bord des routes que par rapport à une Elite Nationale. C'est incroyable", s'enthousiasme Samuel Leroux.

Alexis Caresmel se réjouit également du niveau général de l'épreuve. "Le plateau sur cette course est quand même relevé même si les écarts entre les concurrents sont peut-être plus grands ici en Belgique." Axel Flet note aussi que "les collectifs sont plus soudés et le sens du sacrifice est davantage prononcé."

Recruté dans l'effectif de l'équipe Continentale, Alexis Caresmel estime ne pas avoir atteint la limite de ses possibilités sur ce Tour du Brabant-Flamand. "Je suis déjà sous le charme de la Belgique. J'ai hâte d'évoluer sur les courses 1.1 et 1.2 et de puiser dans mes derniers retranchements jusqu'à ce que je ne puisse plus pédaler."

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