Risto Raid, l’échappée européenne

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo.com

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Vainqueur du Tour de Seine-Maritime le week-end précédent, Risto aura été le premier attaquant dimanche sur le Championnat d’Europe. "J’étais bien placé au départ alors j’ai attaqué. Sinon quelqu’un l’aurait fait à ma place", déclare-t-il à DirectVelo.

« BIEN PLACE AU DEPART ALORS J’AI ATTAQUE »

Le coureur du VC Rouen 76 participait aux Championnats d’Europe sous les couleurs de l’Estonie. Pas forcément dans une grande forme, il avait décidé de prendre l’échappée pour aider ses coéquipiers, prendre de l’expérience et puis bien sûr profiter. "C’était la course la plus relevée dont j’ai pris le départ. J’avais fait les Jeux Européens l’année dernière mais c’était autre chose ici", assure-t-il.

Présent dans un groupe de quatre coureurs, Risto Raid ouvre la route pendant plus de la moitié de la course. Le peloton laisse faire et l’écart monte jusqu’à onze minutes. "Je pensais que nous allions creuser l’écart pendant deux tours et gérer mais nous n’avons jamais ralenti". Les kilomètres s’enchainent, la distance des courses Elites Nationales est largement dépassée quand Risto Raid se fait décramponner par Lindeman (Pays-Bas) et Bratashchuk (Ukraine). "Il me manquait des watts pour suivre ! Dans la côte j’étais à bloc ! Je ne sais pas si j’en ai vraiment profité (rires). Non, j’ai eu des frissons sur certains passages dans Cadoudal. C’était impressionnant".

« C’ETAIT UNE BELLE JOURNEE »

Sept fois vainqueur cette année dont une étape sur le Tour de Normandie, Risto Raid devrait rester en France la saison prochaine. Surement en Normandie. "Je pense, tout se passe bien pour moi à Rouen. J’ai vécu une belle expérience mais j’ai aussi vu l’écart de niveau avec les meilleurs. J’aimerais être aussi fort un jour".

A 26 ans, l’Estonien aura sans doute d’autres occasions de revêtir la tenue bleue et noire du pays balte sur un grand Championnat. "C’est en tout cas ce que je souhaite. Forcément après une journée comme celle-là, on a envie d’en revivre d’autres", sourit-il. Et puis juste avant de dire au revoir à ses coéquipiers qui doivent prendre l’avion à Nantes, Risto Raid conclut : "C’était quand même une belle journée !".

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