Tzortzakis : « Dur de trouver plus relevé »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo.com

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo.com

Hellas floqué sur le cuissard, Polychronis Tzortzakis avait revêtu sa tunique grecque pour prendre le départ du Championnat d’Europe Elites. "C’était trop long, et un peu trop dur pour moi ! Malgré tout c’est toujours plaisant de rouler avec les pros et puis, plus relevé qu’ici c’est dur à trouver", sourit-il. Pour DirectVelo, le coureur du CC Villeneuve Saint-Germain, vainqueur de la Gainsbarre (Elite Nationale) ou d’une étape sur le Tour du Canton de l’Estuaire revient sur son expérience. Quatre jours et deux courses à Plumelec avant d’évoquer la suite de sa carrière.

« TROP LONG ET TROP DUR POUR MOI »

« Je n’ai pas eu une préparation idéale pour faire une course aussi longue ! Il aurait fallu que je puisse faire des sorties de plus de six heures avec du derrière scooter pour être mieux. J’ai été lâché dans le onzième des 17 tours. Si tu fais le calcul c’est à peu près la distance des courses que j’ai l’habitude de faire en France.

MAL PLACE AU DEPART, L’ECHAPPEE ENVOLEE

J’aurais aimé prendre l’échappée. Mais j’étais mal placé au départ et je ne suis pas remonté à temps. Après les équipiers des grandes nations m’ont un petit peu bloqué. C’est le jeu. J’ai essayé d’aborder la côte bien placé pour pouvoir monter à mon rythme même si ce n’est pas vraiment facile. Moi je suis seul face à des équipes de huit ou neuf professionnels. Ils ne te font pas de cadeaux. Même si je me faisais un peu bousculer, j’ai fait ma course. A la fin, je ne pouvais plus suivre. Au train j’aurais pu mais les accélérations sont vraiment trop intenses pour moi après déjà quatre heures de vélo.

« LE CHRONO ? TROP, TROP, TROP DUR »


Le chrono ? C’était trop, trop, trop dur (rires). Il n’y avait pas un seul mètre de plat. Je n’étais pas trop mal pendant les deux tiers du parcours mais j’ai vraiment souffert pour finir. La seule fois où je fais aussi long (45,5 km) c’est au Championnat de Grèce. Je vais entamer trois semaines de préparation spécifique dans le cas où je ferais le Mondial au Qatar. Ce chrono m’a permis de me tester une première fois.


« JE SUIS GREC, SI JE RESTE C’EST POUR COURIR... »

Je ne courrai plus au CC Villeneuve la saison prochaine mais je ne serais pas contre rester en France. J’aimerais trouver une place dans une équipe Continentale belge. Ce serait très bien pour moi. Je suis toujours motivé et je vois que je peux encore avoir de bons résultats. Le problème c’est que sans un programme de belles courses, c’est trop difficile. Parfois, je ne cours pas pendant plusieurs week-ends et je me demande ce que je fais ici. Je suis Grec moi ! Si je suis en France c’est pour faire des courses ! J’ai gagné des courses cette saison mais j’aurais aimé en remporter une belle. Mais bon, je pense qu’il faut rester calme et prendre du plaisir. Les résultats suivent dans ce cas. »

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