Geoffrey Soupe : « Rebondir, c'est la force de Bouhanni »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo.com

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Après Marc Sarreau (lire ici), Geoffrey Soupe, membre du train de Nacer Bouhanni pendant la saison nous livre ses impressions avant le Championnat du Monde. "C’est la concrétisation du travail fourni toute la saison. Je ne pense pas que l’on puisse parler de soulagement ni de concrétisation. L’important est d’être ici frais physiquement et mentalement’’, explique-t-il à DirectVelo.

« LES ECHECS ET LA MALCHANCE SONT OUBLIES »

Oublié les désillusions et les frustrations pour le sprinteur vosgien vainqueur de dix courses cette saison dont une étape sur Paris-Nice et une sur le Critérium du Dauphiné mais aussi privé de Tour de France (à cause d’une blessure à la main) et, déclassé après avoir remporté la Classique de Hambourg (WorldTour). "Les échecs et la malchance sont oubliés sinon il ne serait pas là pour préparer ce Mondial. La force d’un coureur comme Nacer (Bouhanni), c'est de rebondir’’, confie Geoffrey Soupe présent depuis six saisons au côté de son leader.

Reste la question que tout le monde se pose : comment va s’organiser l’Equipe de France avec deux sprinters capables de conquérir le maillot arc-en-ciel : Nacer Bouhanni et Arnaud Démare (lire ici). "Il faudra vraiment attendre le briefing d’avant-course pour être fixé. On représente avant tout la France et je pense que personne ne l’oublie’’, prévient-il.

« MEME SI LE VENT EST INFIME : DES EQUIPES VONT TENTER DES BORDURES »

Alors quelle stratégie employer ? Tous pour un ou deux as valent mieux qu’un ? "Pour moi, ce ne serait pas forcément un désavantage d’avoir deux trains. Surtout que le vent aura forcément un impact au Qatar. Même s’il est faible, des équipes vont tenter des bordures. Il faudra être prêt à s’adapter à plusieurs schémas de course’’, indique-t-il.

Geoffrey Soupe, déjà au côté de Nacer Bouhanni sur les Championnats du Monde 2014 connait la pression de ce rendez-vous. La préparation qu’il requiert et les interrogations qu’il suscite. "C’est une préparation différente mais dont nous avons l’expérience. La distance, on la prépare mais maintenant on sait qu’on l’a dans les jambes".

Mondiaux ou pas, les Cofidis sont rodés. "La meilleure façon de se planter serait de vouloir tout changer le Jour J. Je pense qu’il vaut mieux garder les automatismes de la saison même s’il faudra être prêt à s’accommoder des consignes de course’’, annonce Geoffrey Soupe.

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