Premier jour de la deuxième manche de Coupe du Monde sur la piste d'Apeldoorn aux Pays-Bas et première médaille pour la France sur la vitesse par équipes. Herman Terryn, le CTN (conseiller technique national de la piste), revient avec DirectVelo sur la deuxième place acquise vendredi par son trio composé de Sébastien Vigier, Benjamin Edelin et Quentin Lafargue, une semaine après celle de Glasgow.

DirectVelo : Cette nouvelle médaille d'argent te satisfait-elle ?
Herman Terryn : C'est un bon résultat. Les temps sont intéressants. On essaye de peaufiner les réglages, mais les garçons n'ont pas énormément le temps de travailler ensemble. Je ne nous croyais pas capable de faire beaucoup mieux que la quatrième place lors des Championnats d'Europe de Saint-Quentin. Mais, on termine deuxième à Glasgow. Puis, encore deuxième ici aux Pays-Bas. C'est encourageant.

Toujours derrière la même Grande-Bretagne...
Les Britanniques présentent un groupe très homogène. Carlin, Owens et Truman sont trois jeunes talents qui ont presque le même âge et qui s’entraînent dans le même centre. En France, la situation est plus compliquée. Certains sont à l'INSEP, d'autres à Saint-Quentin.

Le classement de la Coupe du Monde devient-il maintenant un objectif ?
Pas vraiment. L'objectif de cette saison est plutôt le Championnat du monde à Hong Kong. Mais, après les Jeux Olympiques, le sprint français est en train d'écrire un nouveau projet. Celui-ci s'étend jusqu'aux Jeux de 2020 et de 2024. Nous savons quels sont les temps qu'il faudra atteindre afin d'être médaillé olympique. On a détecté les plus gros potentiels. On va essayer de les amener aux temps souhaités. Les jeunes seront donc sans doute intégrés dans les prochaines sélections. Cependant, certains coureurs expérimentés, absents pour l'occasion, reviendront dans le groupe. Le but est de pousser tout le monde vers le haut. Idéalement, on devrait trouver deux excellents coureurs à chaque poste. Malheureusement, on sait que ce ne sera pas le cas.