Eri Yonamine se fait une place en France

Crédit photo Thomas Maheux

Crédit photo Thomas Maheux

Alors que les plus grands spécialistes internationaux de cyclo-cross se sont donnés rendez-vous ce samedi sur le circuit de Coupe du Monde de Zeven (Allemagne), Eri Yonaminé participe ce week-end à un cross national, au Japon, pour le plaisir. Elle enchaîne d'ailleurs les épreuves dans les labourés, et ce dans des conditions difficiles avec le mariage "du froid, de la neige et de la boue", précise la principale intéressée auprès de DirectVelo.

2016, UNE ANNÉE RÉFÉRENCE

Ainsi, la quintuple Championne du Japon (deux fois sur route et trois fois contre-la-montre) n'a pas pu se rendre, ce samedi, à la présentation officielle du nouveau maillot de sa formation, anciennement Poitou-Charentes Futuroscope 86 et désormais dénommée FDJ-Nouvelle Aquitaine-Futuroscope (voir ici). Mais la jeune femme de 25 ans dit avoir hâte d'enfiler son nouveau maillot et d'entamer la saison 2017 sous les couleurs de la seule formation UCI française. "Ma fin de saison 2016 avec l'équipe était vraiment formidable. Je peux même dire que c'était la meilleure période de ma carrière jusqu'à présent", se réjouit celle qui avait rejoint la formation française au mois d'août dernier. "L'équipe m'a beaucoup fait courir. Le staff et mes équipières m'ont très bien entourée. J'ai vraiment eu l'occasion de sentir un groupe soudé et c'est très plaisant".

UNE BONNE INTÉGRATION EN FRANCE

5e du Tour d'Ardèche, 7e du Trophée d'Or, 25e du Tour d'Italie, Eri Yonaminé a pris l'habitude de briller sur les courses par étapes. "Je suis plutôt à l'aise dans les courses par étapes difficiles, où l'on peut s'exprimer dans des ascensions. A l'avenir, j'ai vraiment envie de devenir encore plus complète". Satisfaite de sa nouvelle expérience, la Japonaise n'a pas hésité à tenter l'expérience en France. Et ce malgré la différence de culture et la barrière de la langue, dans une équipe où elle était, cet été, la seule étrangère. "Bien sûr, la communication a été très difficile au début. Mais on m'a toujours soutenue dans l'équipe et les filles comme le staff ont fait l'effort de parler en anglais avec moi. Le projet de l'équipe m'a plu, tout comme le calendrier. Je voulais vraiment courir toutes les plus grandes courses du circuit World Tour à travers l'Europe".

DES AMBITIONS AU NIVEAU WORLD TOUR

L'an prochain, Eri Yonaminé ne sera plus la seule étrangère de l'équipe, puisque l'Australienne Shara Gillow et la Néerlandaise Roxane Knetemann feront partie de l'effectif. "Je suis heureuse de cette internationalisation de l'équipe. En plus, ce sont deux filles talentueuses et expérimentées. Elles pourront m'apporter plein de choses tactiquement mais également dans la façon de s'entrainer ou de courir". Si celle qui a représenté le Japon sur les Jeux Olympiques de Rio (15e du chrono et 17e de la course en ligne, NDLR) dit avoir encore beaucoup à apprendre, elle ne manquera pas d'avoir des objectifs personnels en 2017. "Je veux monter sur le podium de courses World Tour, même si je serai également prête à me sacrifier pour mes équipières sur différentes épreuves". 

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