Erwann Kerraud : « Je peux les suivre »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo.com

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Présent sur le podium de Gervans pour la première manche de la Coupe de France (les réactions), Erwann Kerraud a perdu quatre places à Bagnoles-de-l’Orne (7e ,le classement). "J’avais peur de changer de machine car je n’avais pas les bons boyaux sur mon deuxième vélo. Sur la fin, c’est devenu trop dur car il pesait dix kilos ! Au final, je change de vélo et je remonte des places mais cette course m’a mis un coup au moral", confie-t-il à DirectVelo.

« J’ENCHAINE TOUS LES WEEK-ENDS. LE MORAL EST REVENU »

Le coureur de l’US Métro Transports souffle donc une dizaine de jours et retrouve la victoire sur le cyclo-cross interrégional. "Depuis j’enchaîne tous les week-ends. Le moral est revenu et les jambes sont toujours là". La preuve : il s’est offert le titre de Champion d’Ile-de-France (le classement). "C’est mon premier ! Je suis parti fort et j’étais seul à la fin du premier tour. J’ai l’habitude de courir comme ça dans la région pour préparer les Coupes de France. Mon coach me donne les indications au bord du circuit".

Sur la dernière manche de la Coupe de France, un trio semblait se dégager en Juniors (Antoine Benoist, Maxime Bonsergent, Nicolas Guillemin) mais Erwann Kerraud a bien l’intention de retrouver sa place sur le podium à Nommay. "Je l’espère en tout cas… Je peux les suivre. Il faudra aussi courir avec sa tête car il y a pas mal de pression en Coupe de France", indique celui qui a participé à la Coupe du Monde de Valkenburg.

"En Coupe de France, on joue notre place en Equipe de France donc je pense qu’il y a plus de stress. Alors qu’une fois en Coupe du Monde, il n’y a plus rien à perdre ! Et puis le niveau est le même. La preuve, nous sommes souvent à l’avant comme sur le Championnat d’Europe (six dans les dix premiers)", poursuit-il.

« MA SAISON EST REUSSIE, J’AI DEJA LE GATEAU. J’ESPERE POSER LA CERISE »

Pour sa deuxième année dans la catégorie, Erwann Kerraud a frappé fort. "C’était mon ambition car j’avais vu que je pouvais suivre Matthieu Legrand et Tanguy Turgis (ses coéquipiers en 2015 à l’US Métro passés Espoirs) la saison dernière, assure-t-il. Après deux mois, mon année est déjà réussie".

Mais, gourmand, Erwann Kerraud a encore envie de se battre jusqu’à la fin de saison. "Je vais essayer de poser la cerise sur mon gâteau, plaisante-t-il. Ça commencera dès ce dimanche puis j’espère recourir en Coupe du Monde. A Valkenburg je suis parti loin sur la ligne et je ne fais que remonter. A Pontchâteau, je fais 10e mais ce circuit très rapide n’était pas du tout pour moi". Nommay et ses buttes lui correspondront sûrement mieux.

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