Matthieu Boulo : « Sur de bons rails »

Crédit photo Camille Nicol

Crédit photo Camille Nicol

Troisième du classement général de la Coupe de France de cyclo-cross (4e à Gervans, le classement et 5e à Bagnoles-de-l’Orne, le classement), Matthieu Boulo n’a pas raté son retour en cyclo-cross après six saisons chez les professionnels (lire ici). A 27 ans, le coureur du Team Pays de Dinan a obtenu le week-end dernier son deuxième titre de Champion de Bretagne Elites (le classement). Après deux mois de compétition, le double Champion de France Espoirs (2010-2011) dresse un premier bilan avec DirectVelo.

DirectVelo : Tu as battu les coureurs du VC Pays de Loudéac lors du Championnat régional, c’était important pour toi ?
Matthieu Boulo : En Bretagne, nous sommes assez fiers de nos couleurs donc cette victoire était très importante ! La course a mis du temps à se décanter, il y a eu une belle bagarre mais j’avais de super sensations et j’ai pu faire la différence dans le dernier quart d’heure.

« JE DOIS ENCORE TRAVAILLER TECHNIQUEMENT »

Te verra-t-on avec un nouveau maillot à Nommay ?
Ce sera un peu tôt mais nous avons prévu de faire un maillot de Champion de Bretagne pour le week-end prochain !

Quel bilan fais-tu de cette première partie de saison ?
Je pense être sur de bons rails. Les sensations du cyclo-cross après plusieurs saisons sans pratiquer sont revenues assez vite. C’est le point positif même si je dois encore travailler techniquement. Je dois reprendre des automatismes, surtout quand on roule très vite comme depuis le début de la saison. Ça ressemble parfois plus à des critériums qu’à du cyclo-cross avec des circuits secs et rapides. Je préfère les terrains plus gras mais il faut s’adapter.

Quel résultat peux-tu espérer à Nommay ?
J’espère conserver ma troisième place au classement général de la Coupe de France (le classement). La forme est là donc j’aimerais accrocher le podium. Il y a du monde qui peut y prétendre. Je pense que l’on assistera à une belle bagarre. Victor Koretzky était fort à Bagnoles de l’Orne, ce n’est pas un inconnu non plus donc je n’étais pas surpris. Mais, c’était une course spéciale car nous étions plusieurs à avoir couru l’avant-veille à La Mézière et je pense que ça a laissé des traces.

« LANARVILY ? J'Y PENSE DEPUIS LE DEBUT DE LA SAISON »

Tu connais le circuit de Nommay ?
J'y ai déjà fait une manche de Coupe de France et un Championnat. Il y a du dénivelé avec plusieurs buttes. Le placement sera important pour ne pas subir toutes les relances. Si on fait l’élastique à chaque fois, ça peut faire très mal.

Ton dernier résultat en Coupe du Monde est une 33e place à Zeven. Comment abordes-tu les deux prochaines manches (Namur, le 18 décembre et Zolder, le 26 décembre) ?
A Zeven, je n’étais pas bien du tout et je ne suis pas satisfait du résultat. J’ai eu des douleurs dans le bassin, j’étais bloqué. Je suis parti en cinquième ligne donc je continue de grappiller des places même si c’est encore loin. Je savais que ça allait être de plus en plus dur de remonter. Namur, Zolder seront deux week-ends à ne pas louper.

Clément Venturini (lire ici) ou Clément Russo (lire ici) resteront en Belgique pendant cette période. Toi aussi ?
Non. J’ai déjà fait l’expérience quand j’étais Espoirs et ça ne m’avait pas réussi. Si on veut, on peut courir un jour sur deux mais j’y avais laissé beaucoup de jus. En plus, je ne pense pas être encore prêt pour enchaîner de cette manière comme peut l’être Clément Venturini qui sort d’une saison complète sur route.

Ensuite, ce sera Lanarvily (Championnats de France, 7 et 8 janvier) qui approchera. Tu y penses déjà ?
J’y pense depuis le début de saison ! C’est mon objectif, je serai en Bretagne et je sais que les supporters seront présents. C’est à 2h30 de la maison mais j’irai courir dans le coin au début de l’année. J’en profiterai pour reconnaître le circuit. Sur une course d’un jour tout peut se passer…

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