Vice-Champion de France Juniors sur le circuit de Besançon (2016), Simon Lepoittevin-Dubost est en train de réussir ses débuts dans la catégorie Espoirs. Ce dimanche 4 décembre, il a même remporté le titre de Champion de Normandie Espoirs (le classement). Le coureur qui a rejoint l’ES Torigni en DN3 "pour prendre de l’expérience et de la force en vue de la prochaine saison de cyclo-cross", revient pour DirectVelo sur ses deux premiers mois de compétition avant de parler météo.

DirectVelo : Que penses-tu de tes débuts chez les Espoirs ?
Simon Lepoittevin-Dubost : Je m’en sors bien. Mieux que lorsque j’étais passé de Cadets 2 à Juniors 1. Ça a été tendu dimanche mais je suis content de ramener le titre même si je ne m’y attendais pas forcément. J’ai un contrat de 35 heures à Decathlon donc ce n’est pas évident pour s’entrainer. Je fais surtout du home-trainer en rentrant le soir mais la motivation est bien là. 

« J’AI REVU LA VIDEO, IL FINIT TOUJOURS DEVANT MOI »

Comment se sont passées tes deux premières manches de Coupe de France ?
Ces conditions très rapides ne m’avantagent pas du tout. Au contraire ! Je manque de force pour suivre les meilleurs sur ces circuits même si depuis mon podium à Besançon, je ne fais plus de complexes.

Tu penses encore à cette course, ça a été un vrai déclic ?
Clairement. Avant quand j’étais avec les meilleurs Juniors, je me disais que je ne pouvais pas jouer la gagne. Depuis Besançon, je sais que je suis capable de le faire et ça change tout. J’ai essayé de refaire la course pour battre Maxime Gagnaire. J’ai même revu la vidéo des dizaines de fois mais il finit toujours devant moi (rires) ! Plus sérieusement, j’ai pris confiance en moi. Ma huitième place en Coupe du Monde m’a aussi fait du bien.

« TOUTE LA SAISON SUR DES AUTOROUTES »

Tu retournes dans la même région pour faire la finale de la Coupe de France à Nommay…
Oui mais cette fois, il ne devrait pas y avoir de boue. Je connais quand même le circuit pour y avoir disputé un Championnat de France et il me plait. Il y a des buttes, des escaliers à franchir à pieds et je suis à l’aise dans ces portions. En règle générale, j’aime quand il faut courir.

D’où te vient cet amour pour la boue ?
La première fois que j’ai couru dans ces conditions, c’était justement à Nommay. J’ai tout de suite accroché. J’avais d’ailleurs pris la 11^e place du Championnat en étant Cadet 1. Depuis je me débrouille très bien dans la boue. J’ai ce petit truc en plus !

Quel sera ton objectif à Nommay ?
J’espère entrer dans le Top 20. Ce serait bien pour avoir une bonne ligne aux Championnats de France. Après Nommay, on entrera dans la préparation pour Lanarvilly et j’espère que ce sera un vrai bourbier ! Je vais jeter un coup d’œil à la météo d’ici là mais je pense que l’on aura un terrain bien plus gras. Pour l’instant, on a fait toute la saison sur des autoroutes !