Nicolas Guillemin : « Ne pas se ramollir »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo.com

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Champion de France Cadets en 2015, vice-Champion d’Europe cette saison pour sa deuxième année Juniors (lire ici), Nicolas Guillemin aime les Championnats. Chez lui, en Bretagne, le coureur du VC Pays de Loudéac fait partie des favoris de la course au maillot tricolore. Vainqueur d’une manche de la Coupe de France à Nommay (le classement), et deuxième du classement général (le classement), il partage sa vision de la course avec DirectVelo.

DirectVelo : Quelle est ta recette pour réussir tes Championnats ?
Nicolas Guillemin : J’ai toujours aimé ces courses (rires). Cette année encore ça a plutôt bien marché pour moi à Pontchâteau (Championnats d’Europe, NDLR). La semaine qui précède un Championnat, je prends le temps de récupérer mais il ne faut pas se ramollir non plus. Je continue à rentrer dedans la semaine pour ne pas être mou le dimanche. C’est peut-être le secret !

« EN TOUT CAS, J’Y VAIS POUR LE TITRE »

Comment vois-tu la course de dimanche ?
Il y aura peut-être du marquage au début mais je pense que la sélection va se faire assez vite sur ce circuit. Je pense que ce ne sera pas facile pour moi, je serai sans doute marqué, c’est toujours difficile à prévoir. En tout cas, j’y vais pour le titre !

C’est un circuit que tu apprécies ?
J’avais fait 4e en Cadets lors de la finale de la Coupe de France. J’ai couru sur le circuit l’an dernier et j’avais gagné. C’est toujours bon pour la confiance de savoir que l’on arrive sur un circuit qui nous convient. J’avais fait la différence dans la partie montante (lire ici). Je pense que c’est là que ça peut se jouer encore cette année. En fin de course, il faut avoir les jambes pour accélérer.

« CHACUN A SES POINTS FORTS »

Lors des deux dernières manches de Coupe de France, tu as terminé avec ton coéquipier Antoine Benoist. Tu penses qu’être deux peut vous avantager à Lanarvily ?
Sur une Coupe de France on peut s’entraider mais sur un Championnat, ça reste plus difficile. On ne peut pas faire cadeau de la victoire !

On parle beaucoup du trio : Antoine Benoist, Maxime Bonsergent et toi. Vous commencez à bien vous connaitre. Est-ce que ça devient difficile de courir ensemble ?
Non car nous pensons surtout à ce que nous devons faire pour réaliser une bonne course et il y a déjà assez à penser. Chacun a ses points forts. Antoine (Benoist) commence ses courses à bloc, c’est sa grande qualité. Il est tout de suite dedans. Maxime (Bonsergent) a beaucoup de force. Il est puissant surtout sur les parties roulantes. Moi je suis plus à l’aise sur les parties techniques et dans les parties montantes.

« PAS LA PEINE D’Y ALLER SI TU PENSES NEGATIVEMENT »

Pour l’instant tu n’as pas réussi à avoir les mêmes résultats en Coupe du Monde, qu’est-ce qu’il te manque ?
Je ne me pose pas la question. Je me dis qu’il n’y a pas de raison que ça ne le fasse pas quand je disputerai une manche de Coupe du Monde. A Namur ou à Zeven, je n’ai pas réussi à le faire mais ce n’est pas pour ça que je vais douter. Je sais que je suis en forme donc ça doit le faire. De toute manière, si tu commences à penser négativement, ça ne sert à rien de prendre le départ. J’aimerais jouer le top 5 voire le podium en Coupe du Monde.

Comment t'es-tu préparé pour ce dernier mois de compétition ?
Quand les résultats sont là, ce n’est pas difficile de se motiver. J’espère continuer la saison jusqu’aux Championnats du Monde. Je n’ai pas fait Zolder, j’en ai profité pour faire un stage avec le comité. Le 31, j’ai couru à Plumelec avec les Elites (le classement). Je fais 6e donc c’est bon pour la confiance !

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