Habitué à jouer les premiers rôles dès le début de saison, Sébastien Delfosse a modifié ses plans pour cette année. Avec le passage de son équipe en Continentale Pro, le puncheur a retardé sa préparation. Sur la troisième étape de l’Etoile de Bessèges où il avait joué les premiers rôles en 2016, il a fini bien au chaud dans le peloton. A 35 ans, le coureur de la formation WB-Veranclassic-Aqua Protect partage ses ambitions avec DirectVelo.

DirectVelo : Comment se passe ton début de saison ?
Sébastien Delfosse : J’ai déjà été beaucoup mieux… Avec l’équipe on a décidé d’arriver en forme plus tard dans la saison, notamment pour être au top sur les Ardennaises et au mois de mai. C’est compliqué dans la tête pour moi qui suis habitué à être bien en début de saison mais j’essaie de faire mon job d’équipier au mieux.

Les années précédentes tu misais beaucoup sur cette période (3e de la Drôme Classic en 2015)...
J’espère quand même être compétitif sur les courses ardéchoises fin février. On a un beau programme d’ici là mais l’équipe attend de moi que je fasse mon boulot d’équipier. Cette année on a recruté des sprinteurs donc chacun a son rôle à jouer. Pour l’instant, ça a bien fonctionné sur les deux premières étapes de l’Etoile de Bessèges. Personnellement ça reste un objectif mais on verra comment je me sens !

« 2016 ? UNE ANNEE CATASTROPHIQUE »

C’est un changement pour toi qui faisait partie des leaders de Wallonie-Bruxelles ?
C’est totalement différent car nous avons plusieurs sprinteurs. En 2016, nous avons travaillé pour Baptiste (Planckaert) mais ce n’était pas un vrai sprinteur. J’ai l’avantage de savoir ce qu’attendent les coureurs qui sont protégés. L’équipe comptera sur moi sur les Ardennaises. Ce sera très important d’être à l’avant pendant la course car on roulera chez nous. Ce sera sans doute plus difficile d’être présent dans le final.

Avec le recul que retiens-tu de 2016 ?
Pour moi c’était une année catastrophique. Même si j’ai bien commencé, je suis tombé malade car j’étais trop maigre. A chaque fois j’ai voulu revenir trop vite en forme. J’ai retrouvé des sensations fin juin et au lieu de souffler, j’ai voulu en profiter… J’en ai trop fait et je suis retombé dans le trou. C’est une année à oublier mais je continue d’apprendre !