Jimmy Duquennoy : « A bloc pour passer une bosse »

Crédit photo Martine Lainé

Crédit photo Martine Lainé

Jimmy Duquennoy, pensionnaire de l’équipe WB-Veranclassic-Aqua Protect, ne compte à ce jour qu’un petit jour de course en cette année 2017. "Si on peut appeler ça un jour de course", précise le Tournaisien à DirectVelo.

Sur la première étape du Tour de la Provence, remportée par son équipier Justin Jules, il a bien tenté de lancer sa saison, mais a rapidement mis pied à terre. "J’ai quitté le second stage de l’équipe en janvier prématurément suite à une douleur au genou. Je souffrais d’une tendinite qui s’est ensuite enflammée et qui n’avait plus rien de commun avec une tendinite. Après avoir consulté des spécialistes, la douleur a enfin disparu."

Ce mal l’a tenu éloigné du vélo près d’un mois et demi et l’a surtout privé du week-end d’ouverture en Belgique. "Je devais rouler sur le Nieuwsblad et le Samyn. Ca fait mal de regarder ces épreuves à la télévision et de se dire que l’on devait y être. Je ne vais même pas prendre part à une classique en ce début de saison. Je veux d’abord retrouver une bonne condition plutôt que de m’aligner sur un E3 et abandonner après 50 bornes", précise le coureur de 21 ans.

Pour revenir en bonne forme, Jimmy Duquennoy s’est actuellement replié quelques jours dans le sud de la France avec son comparse Franklin Six, 3e de Bruxelles-Zepperen ce dimanche. "Cela fait une semaine que je roule sans souci. Je repars quasiment de zéro, le but est d’accumuler les bornes, car pour l’instant, quand je passe une bosse, je suis à bloc" en rigole-t-il.

Pour ce faire, le septième de Paris-Roubaix espoirs en 2015 s’alignera notamment sur le Tour de Normandie (2.2) à partir du 20 mars. "Je retrouverai la compétition sur la Handzame Classic trois jours avant. Je voudrais également, en concertation avec Frederic Amorison, disputer le Triptyque des Monts et Châteaux dans ma région, sous les couleurs du Team Wallonie. Je n’ai pas encore eu la chance de participer à cette course reconnue de tous."

Sous contrat jusque la fin 2018, Jimmy Duquennoy ne se met pas de pression pour cette année qui démarre avec quelques semaines de retard. "Mais je ne me repose pas non plus sur mes lauriers. Je ne me fixe pas d’objectifs précis, mais je veux surprendre là où l’on ne m’attend pas."

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