Michael Goolaerts s'est garé dans le Valkenberg

Crédit photo Glenn Coessens

Crédit photo Glenn Coessens

Michael Goolaerts a eu du flair. Mercredi, il a porté son maillot noir de Vérandas Willems-Crelan dans le groupe de tête d'A Travers La Flandre. Sa première tentative fut la bonne. "L'objectif de l'équipe au briefing était d'être présente devant. Cela a mis une bonne heure avant de voir le bon groupe sortir. Quand j'ai vu les quatre autres coureurs sortir, j'ai fait le bond. Cela s'est bien mis, il faut parfois avoir de la chance pour intégrer la bonne échappée", raconte-t-il à DirectVelo

Le vainqueur de Bruxelles-Zepperen 2016 commençait ainsi une entreprise impossible. "Nous avons été rejoints par un coureur de Bahrein-Merida mais ce n'était pas suffisant pour lutter contre ce vent. Le peloton nous a accordé six minutes mais quand il a accéléré, il est rapidement revenu sur nous. Après la deuxième heure de course, nous avions compris que ce serait difficile. Pourtant, sur A Travers La Flandre, l'échappée va généralement loin ou parfois au bout (NDLR: Jelle Wallays en 2015)."

Le vainqueur d'étape sur le Tour du Loir-et-Cher a rendu les armes dans la zone des monts. "A partir du Berendries, les jambes commençaient à se raidir. Le groupe Philippe Gilbert est rentré. Je me suis garé dans le Valkenberg."

S'il n'a pas su s'accrocher avec les meilleurs, Michael Goolaerts sent quand même une progression depuis le début de saison. "J'arrive des Espoirs. Donc, il est logique de connaitre une période d'adaptation. Depuis une semaine, je me sens de mieux en mieux. J'étais malade en début de saison. Je commence à trouver mes marques. Sur Gand-Wevelgem, ce ne sera pas facile de signer un résultat. Cependant, les Trois Jours de La Panne - Coyxde est l'épreuve parfaite pour se glisser dans une échappée. Tout comme l'équipe, je monte en puissance", conclut-il.

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