Encore sur le vélo et en cuissard en 2016, Dries Hollanders est passé de l'autre côté de la portière en cette campagne 2017. En effet, le Belge est devenu directeur sportif au sein de l'équipe Continentale néerlandaise SEG Racing.  "Le Triptyque des Monts et Châteaux est ma troisième course en tant que DS. Les premières courses sur le GP de Lillers et le Tour de Drenthe m'ont rassuré. Je prends du plaisir", confie-t-il à DirectVelo.

PAS DE PLACE CHEZ METEC

Le Limbourgeois n'a pas trouvé de place dans une voiture de l'équipe Metec-TKH Continental Team dans laquelle il a évolué quatre ans. "J'en ai parlé avec eux mais il n'y avait pas de place dans l'encadrement. J'ai donc parlé avec d'autres équipes. J'ai des bons contacts avec Bart Van Harren qui roulait avant chez Koga. C'est ainsi que j'ai pris la place de Ken Vanmarcke, parti", explique-t-il.

Ce changement de carrière pour l'ancien vainqueur de Bruxelles-Zepperen s'explique entre autres par un heureux événement personnel. "En août dernier, j'avais déjà décidé d'arrêter ma carrière de coureur. J'avais perdu le plaisir de m'entrainer. En plus, je ne voulais plus consacrer autant de temps au vélo car je suis devenu papa. Ma dernière course était la Gooikse Pijl. J'ai même reçu là-bas un bouquet sur le podium. C'était sympa."

ENSEIGNANT LA SEMAINE

Enseignant la semaine dans une section sport-études (à Tessenderlo), Dries Hollanders considère le métier de directeur sportif, comme le prolongement de son travail au quotidien. "La semaine je dirige des débutants et des juniors. J'ai d'ailleurs donné cours à Robbe Ghys pendant un an. Chez SEG Racing, c'est un peu la même chose. On forme aussi les jeunes coureurs. Je suis toujours absent de chez moi le week-end mais l'implication est plus supportable pour ma famille. De toute façon, je n'ai jamais été impliqué totalement dans le vélo puisque du temps où je courais, je combinais cela avec mes cours à l'université", rappelle-t-il.

PROFITER DE SON EXPERIENCE DE COUREUR

Le néo-directeur sportif pense que son passé sur le vélo lui sera directement bénéfique. "C'est un atout.  J'ai roulé l'an dernier avec plusieurs de mes coureurs. Il est donc facile pour moi d'évaluer leur niveau. En revanche, je débute dans le metier de directeur sportif. Je suis conscient que je fais et que je ferai encore des erreurs."  

En place depuis quelques semaines seulement, le deuxième de la Beverbeek Classic 2013 a déjà noté des différences entre son ancienne formation et SEG Racing. "Au niveau sportif, c'est presque identique.  En revanche, l'encadrement est davantage professionnel ici. Chez SEG Racing, nous avons beaucoup de contacts avec des agents. Grâce à cela, nous avons quand même quelques facilités pour placer un coureur dans un stage avec les grandes équipes par exemple", conclut-il.