Emiel Planckaert s'étonne dans les cols

Crédit photo Kim Caritoux

Crédit photo Kim Caritoux

Voir Bjorg Lambrecht, Steff Cras et Harm Vanhoucke occuper les premières positions sur la Ronde de l'Isard était attendu. En revanche, retrouver Emiel Planckaert à la septième place du classement final est plus surprenant. "Et dire que je n'avais jamais grimpé des cols de plus de 12 kilomètres. Et là deux fois 18 kilomètres, je suis le premier étonné de ma prestation", avoue-t-il à DirectVelo.

Le coureur de Lotto-Soudal sortait d'une dixième place encourageante sur le GP Criquielion, sur la lancée du Tour de Bretagne. "Ce résultat était surtout la confirmation que mes problèmes à l'épaule étaient résolus, mais ne présageait aucun exploit de la sorte."

Dans les cols des Pyrénées, l'Espoir troisième année a roulé au service de ses leaders Bjorg Lambrecht et Harm Vanhoucke. "La première étape a été annulée. Lors de la deuxième étape, je les ai protégés du vent. J'ai roulé en tête au pied de la dernière difficulté. Je me suis rendu compte que tout allait bien. Si j'avais roulé pour moi cette journée, j'aurais pu terminer plus haut dans le classement."

Avait-il la capacité de rivaliser les meilleurs ? "Quand les purs grimpeurs démarrent, je suis dans le dur. Sur le Plateau de Beille, j'ai suivi à cinq reprises, mais la sixième accélération m'a été fatale." Toutefois, le neuvième du Tour de Bretagne n'était pas préoccupé par son classement personnel. "Je n'y ai presque pas pensé. Ce qui m'importait, c'était d'aider Bjorg (Lambrecht) et Harm (Vanhoucke). "

Rapide au sprint, puncheur, grimpeur, Emiel Planckaert possède un profil complet. "Je savais que je me débrouillais bien sur les montées mais gravir des cols avec les meilleurs, c'est une découverte. Je reste néanmoins très polyvalent, sans être expert dans un domaine. C'est peut-être mon style en définitive."

Dès vendredi, Emiel Planckaert retrouvera les cols du Tour de Navarre. "C'est une épreuve qui pourrait me convenir. Les montées sont moins longues mais plus rapides, à ce que j'ai entendu. Je pourrai sans doute plus jouer ma carte sur cette course", conclut-il.

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