Malgré une chute la veille, Romain Seigle a été offensif ce mercredi sur la deuxième étape du Tour du Limousin (2.1). Le stagiaire de la FDJ, licencié au CC Etupes, est sorti à 45 kilomètres de l'arrivée en compagnie de François Bidard, Cyril Gautier (AG2R La Mondiale), Jon Irisarri Rincon (Caja Rural-Seguros RGA), Nicolas Edet (Cofidis), Romain Sicard (Direct Energie) et Thomas Degand (Wanty-Groupe Gobert). Un groupe repris à 10 kilomètres du but. A l'arrivée, Romain Seigle a répondu aux questions de DirectVelo.

DirectVelo : Tu as été offensif sur cette deuxième étape du Tour du Limousin...
Romain Seigle : Je me sentais vraiment bien dans la bosse à l'entame du circuit final. C'est dommage mais je me suis complètement fait avoir au pied. Je suis passé du mauvais côté du rond-point. J'étais bien placé et je me retrouve dans les derniers du paquet. J'ai remonté des coureurs pendant toute la bosse, et j'arrive en haut dans les premiers. Il y a eu des attaques dans le faux-plat qui suivait. J'y suis allé. J'ai réussi à sortir mais après c'était long. Très long même !

Comment te sentais-tu aujourd'hui ?
Je suis tombé lors de la première étape, au moment de la chute collective survenue à quinze kilomètres de l'arrivée. J'ai souffert toute la journée. C'était un calvaire dès qu'il y avait des trous, des relances, des freinages... Ça me lançait un peu partout. C'est horrible. J'ai fini avec le dos en vrac, je ne parle même pas de l'épaule... Je vais essayer de récupérer d'ici demain.

« J’ÉTAIS CUIT DANS LE FINAL »

Mais les jambes sont là ?
Oui. Hier, je me sentais vraiment bien avant ma chute. J'étais à nouveau bien aujourd'hui. J'ai été gêné mais je ne pense pas que j'aurais pu faire beaucoup mieux. J'étais cuit dans le final. C'est court pour les pros mais aujourd'hui, j'ai, avec le fictif, 190 kilomètres au compteur. Pour nous, c'est long ! Nous avons roulé vite toute la course.

Tu aurais imaginé t'échapper aujourd'hui ?
Le plan, aujourd'hui, était d'essayer de faire du vélo. Je ne savais pas si je pouvais aller au terme de l'étape. Je devais aussi aider Bruno (Armirail). Je suis parti en échappée car on ne devait pas laisser partir ce genre de coup sans nous. J'ai sauté quelques relais, et c'est normal. Ce sont des pros, je ne suis pas encore à leur niveau ! Mais c'est bien. Je suis content de ma journée.