Depuis son titre de Champion de Belgique des Elites-sans-contrat, Stijn De Bock est comme la Princesse des Neiges, "libéré, délivré..." L'Anversois vit sur un petit nuage. "Je me sens vraiment libéré. En début de saison, je collectionnais les places d'honneur et maintenant, tout tourne pour moi. Je reçois de nombreuses sollicitations et de félicitations. Rouler avec cette tunique procure un super sentiment, surtout quand je sors avec mon compagnon d'entrainement Oliver Naesen. Au point que les gens se demandent qui est l'amateur des deux", plaisante-t-il avec DirectVelo avant de reprendre son sérieux. "Qui sait si ce maillot m'ouvrira les portes d'un contrat professionnel. Pour le moment, je peux rester chez Cibel mais ce serait bien de voir une équipe professionnelle tambouriner à ma porte."

Mais son nouveau statut a parfois des inconvénients en course. "J'ai toujours eu un temparément d'attaquant. Il me devient de plus en plus difficile de porter un démarrage sans avoir quelqu'un dans ma roue. Je sens que les autres coureurs me regardent davantage. En course, dès que j'attaque c'est l'alerte dans le peloton. Pourtant, je ne vais pas changer ma manière de rouler. Je vais continuer à être offensif, et ne pas tabler particulièrement sur mon sprint."

En tout cas, il continue à être performant puisqu'il a récemment remporté deux courses, l'interclub de Wingene et la course régionale de Nieuwkerken. "Gagner avec le maillot de Champion de Belgique, c'est le sentiment le plus fort qu'un coureur puisse ressentir.  Gagner vendredi à Nieuwkerken-Waas dans ma région, c'était vraiment bien. Mais la première victoire avec mon maillot mercredi (2 jours avant) à Wingene, c'était encore mieux."

Pour cette fin de saison, Stijn De Bock attend beaucoup des dernières kermesses professionnelles à Berlare, Stekene et Zele. "Je ne pourrai pas porter mon maillot. J'ai travaillé dûr pour être prêt pour les dernières épreuves. Ma saison est fantastique mais j'aimerais encore la rendre plus belle en gagnant à domicile à Zele. Certains commencent à décliner alors que je me sens de mieux en mieux. A moi d'en profiter", conclut-il.