Jade Wiel : « 170 pulsations après trois minutes »

Crédit photo Maxime Segers / DirectVelo

Crédit photo Maxime Segers / DirectVelo

Jade Wiel a donc participé à son premier Championnat du Monde contre-la-montre ce lundi matin. Une expérience très enrichissante pour la Championne de France de cyclo-cross. "On voit que ça peut se jouer à quelques secondes. Le classement n'est pas trop mauvais [10e NDLR] mais ça fait quand même mal de perdre autant de temps sur les meilleures", résume-t-elle auprès de DirectVelo. "C'était un circuit difficile mais c'était plaisant de rouler dessus. J'ai eu quelques gouttes de pluie sur la fin de mon parcours mais ça allait. Au début, c'était plutôt bizarre car il y avait pas mal de petits virages et du coup, le chrono ne démarrait pas tout de suite en quelque sorte : c'est difficile de se mettre dedans d'entrée. Il a fallu mettre en route sous le tunnel".

EN ZONE ROUGE

Dans les derniers kilomètres, la Junior de l'Equipe de France a senti qu'elle arrivait en zone rouge. "A la fin, j'ai bien vu que je n'étais plus trop lucide, je n'arrivais même plus à écouter ce que me disait Julien (Guiborel) à l'oreillette. Je suis quand même contente, c'est bien pour un premier Championnat. Puis, je me dis déjà que je pourrai faire mieux l'année prochaine". La vice-Championne de France Juniors sur route en titre considère que des secondes précieuses pouvaient être gagnées ou perdues dans les différentes parties techniques. "Avant chaque montée, il y a des petites parties techniques. Il fallait éviter d'avoir trop de relances à faire et donc essayer de sortir des virages le plus vite possible. Mais si on est costaud, on peut facilement enchaîner".

PLUS DE STRESS QU'A L'ORDINAIRE

Pour cette première sur un Mondial, Jade Wiel avoue avoir été rattrapée par l'évènement quelques minutes avant de monter sur la rampe de lancement, mais également une fois sur la route. "Il y avait du stress en plus ce matin. Je ne m'y attendais pas forcément car d'habitude, j'arrive plutôt bien à le gérer. Mais là, j'ai vu que dès que je suis montée sur le vélo, j'étais nerveuse. Après trois minutes de course, j'étais déjà à 170 pulsations. Même dans la zone de départ, j'avais déjà des bouffées de chaleur. Je pense que c'est normal, c'était quand même un Championnat du Monde !".

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