Sur le Tour du Gévaudan (2.2) les 23 et 24 septembre dernier, Guillaume Levarlet avait la mine réjouie. Il avait appris quelques jours plus tôt son transfert vers la formation Saint-Michel-Auber 93, et son leader, Guillaume Martin, venait de remporter l’épreuve. "Je n'ai pas pu m'entraîner convenablement, je ne suis pas dans une grande forme", avouait-il à DirectVelo. Dans ces conditions la victoire du chef de file des Wanty-Groupe Gobert donnait le sourire au vainqueur de l'édition 2011 (voir ici). "On avait un bon leader dans l’équipe. Le but était de gagner et c’est chose faite grâce à Guillaume."

Auteur d’une saison qu’il juge "catastrophique", Guillaume Levarlet sait pourquoi il n’a pas été à la hauteur de ses attentes en 2017. "J’ai eu des problèmes de santé. Je suis tombé cinq fois, toujours avec des conséquences derrière", se désole-t-il. S’il avait retrouvé "une bonne forme" lors du Tour de l’Ain (il termine 18e du classement général final, NDLR), le Picard a de nouveau goûté au bitume sur Tour du Limousin (2.1).

Après cette année "compliquée", son embauche par l’équipe Continental est une bonne nouvelle et une source de motivation. Guillaume Levarlet connaît d'ailleurs bien la maison d'Auber. Il avait porté ses couleurs un première fois en 2007 comme néo-pro, puis, en 2015 et 2016. "C’est le principal pour 2018. Même si j’avance dans l’âge, j’ai encore beaucoup d’envie. J’espère retrouver mon meilleur niveau l’année prochaine", conclut le coureur de 32 ans.