Mattéo Vercher plus décomplexé qu'à Besançon

Crédit photo DR

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Les choses vont vite pour Mattéo Vercher (Team Vulco-VC Vaulx-en-Velin). Dès son premier rendez-vous national chez les Juniors, il se classe 4e de la Coupe de France de Besançon (voir le classement). Le coureur qui sort tout juste des rangs Cadets a tapé dans l'oeil de François Trarieux. Il l'a sélectionné pour la Coupe du Monde de Coxyde ce dimanche et le Championnat d'Europe de Tabor. Le vainqueur de la manche de Coupe de France de Nommay l'an dernier chez les Cadets honorera donc en Belgique sa toute première sélection en Equipe de France. Avant de prendre la route, il s'est confié à DirectVelo.

DirectVelo : Comment s'est passé ton début de saison dans les sous-bois ?
Mattéo Vercher : Ça a été un peu compliqué car j'ai connu plusieurs problèmes techniques et j'étais donc un peu frustré, mais une semaine avant la Coupe de France, j'ai pu faire un cross sans ennui et j'ai gagné. Ça m'a débloqué et j'ai donc abordé l'épreuve de Besançon décomplexé, sans stress.

« UNE ANNÉE DE DÉCOUVERTE »

T'étais-tu fixé un objectif sur cette épreuve ?
C'est pour moi une année de découverte. Mon objectif en arrivant là-bas était de faire un top 15. Je ne savais pas me situer par rapport aux Juniors 2 et je ne pensais pas pouvoir faire la course comme je l'ai faite ce week-end à l'avant.

Cette chute si près de l'arrivée a failli tout gâcher ?
Après ma chute, j'ai essayé de repartir sans perdre de temps mais je me suis très vite rendu compte que mes roues ne tournaient pas rond... Dès lors, je fais mon maximum pour perdre le moins de place possible.

Pensais-tu pouvoir ambitionner si tôt une première sélection ?
Absolument pas ! Quand Régis (Auclair) m'a appelé après l'arrivée pour me présenter à François Trarieux, je ne m'y attendais pas du tout, du moins pas si tôt ! En fait, je m'étais dit que si les choses se passaient bien et que je montais en puissance au cours de la saison, je pouvais peut-être espérer une sélection en Equipe de France B pour la manche de Nommay après le Championnat de France.

« VOIR COMMENT ÇA FONCTIONNE DANS LES SÉLECTIONS ET M'Y ADAPTER »

Comment abordes-tu, dès lors, cette sélection ?
J'y vais encore plus décomplexé qu'à Besançon ! Pour moi ce n'est que du positif : j'y vais pour prendre de l'expérience, voir comment ça fonctionne dans les sélections et m'y adapter. Si au passage, je peux accrocher un Top 20 et récolter quelques points UCI, ça ne sera que du bonus.

Que changent pour toi ces premières sélections ?
Initialement, j'avais prévu d'observer une micro-coupure après Besançon. Je vais donc la décaler juste après Coxyde afin d'être bien pour les Europe. J'observerai au moins une autre coupure avant le Championnat de France que je compte préparer au mieux. Ça passera par les deux autres manches de Coupe de France à l'issue desquelles j'aimerais bien décrocher un podium final.

Tu arrêteras ta saison après les France comme l'an dernier pour préparer la saison sur route ?
Je pensais aller jusqu'à Nommay (21 janvier), à moins que... Quand je termine ma saison sur route, après les Championnats de France, je suis content d'attaquer la saison de cross, mais quand l'hiver est fini, je suis tout aussi content de reprendre la route. Cette année, j'ai connu une des meilleures saisons depuis que je fais du vélo. Au Team Vulco, nous avons pris du plaisir à courir en équipe et à développer des stratégies de course. On a ainsi totalisé plus de 30 podiums dont 14 victoires.

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