Roi à Londres, Jules Hesters défendra sa couronne à Gand

Crédit photo Mario Boussaer

Crédit photo Mario Boussaer

Mine de rien, Jules Hesters se construit un joli palmarès sur les Six Jours pour ses débuts chez les Espoirs. Après Gand en 2016 avec Gerben Thijssen, il vient de s'adjuger les Six Jours de Londres Espoirs avec Bryan Boussaer, le futur sociétaire de Tarteletto-Isorex. Entre lui et son coéquipier, les automatistes sont rôdés. Il s'agissait de la quatrième association après Londres, Rotterdam et Berlin en 2016. "Nous formons un duo complémentaire. Je suis le sprinteur plus explosif et lui le rouleur qui sait tenir longtemps le tempo", précise-t-il pour DirectVelo.

ENCORE DE LA MARGE AVANT GAND

Pour le moment, le Gantois concilie la piste et la route dans l'équipe VDM-Van Durme-Michiels-Trawobo de Benjamin Verraes, le recordman de victoires en Belgique cette saison avec 22 succès. "Il me donne quelques conseils. J'ai lancé plusieurs fois le sprint pour lui. Globalement, je tire un bon bilan de cette année sur route. Je me suis mêlé plusieurs fois à la victoire sur des interclubs notamment à Vilvoorde et sur le Grand Prix du Pays de Waes. J'ai même glané ma première victoire sur une course régionale." Deux chutes sur le Championnat de Belgique Espoirs à Stabroek et le Tour de Flandre Orientale, ont marqué la fin de sa saison sur route. "Je ne vais pas dire que ma préparation pour la piste a été très perturbée car je n'ai pas connu de grave blessure. Cependant, je sens que j'ai encore de la marge dans ma condition." Cette sensation est encourageante avant de défendre son titre dans deux semaines sur les Six Jours de Gand à domicile. "Je ne suis pas encore à 100%. Il me reste deux semaines pour être prêt pour ce grand moment de la saison. Je dois encore voir si je participerai ce week-end au meeting de piste sur le vélodrome Eddy Merckx."

TROP TÔT POUR LA COUPE DU MONDE

Le coureur de bientôt 19 ans progresse d'annnée en année. Pourtant, il ne s'estime pas encore prêt pour l'équipe nationale. "Je fais partie du groupe pour les entrainements. J'apprends beaucoup quand je suis avec eux. Personnellement, je pense qu'il est préférable pour mon développment de disputer une campagne entière dans les Six Jours chez les Espoirs avant de penser aux manches de Coupe du Monde. D'ailleurs, j'ai demandé à ne pas être repris par Peter Pieters pour les manches de Pruszkow (Pologne), Manchester (Grande-Bretagne) et Milton (Canada)."

Le même raisonnement vaut pour la route. "Je me sens très bien chez VDM-Trawobo et je roulerai là-bas en 2018 également. J'essaierai de me montrer encore davantage sur les interclubs. Je dois encore me découvrir sur la route. Je suis rapide au sprint mais je me sens capable d'aller plus loin.  Ensuite, il sera temps d'évoluer à un niveau supérieur. Je donne d'abord la priorité à mon corps de bien s'acclimater à cette charge de travail et à ces kilomètres", conclut-il.

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