Le vélo, c'est la drogue de Tom Dernies

Crédit photo Martine Lainé

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Au moment d'apprendre la nouvelle de son non-prolongation chez WB-Veranclassic-Aqua Protect, un sentiment d'inquiétude a envahi Tom Dernies. Finalement, la crainte a laissé place au soulagement avec son engagement récent chez Roubaix-Lille Métropole. Il y retrouvera son père Michel Dernies... directeur sportif dans l'équipe française, avec lequel il a déjà travaillé quatre ans chez Wallonie-Bruxelles. "C'est chouette, on s'entend bien, mais il ne va pas m'avantager plus qu'un autre. Il me considèrera comme tout autre coureur", affirme le Namurois à DirectVelo.

DIX JOURS DE COURSE

En tout cas, le baroudeur belge est impatient de tourner la page d'une saison quasi blanche avec seulement dix jours de course. "La campagne 2016 n'avait déjà pas été géniale mais alors que dire de 2017. Après avoir attendu des semaines pour dénicher le bon médécin et un rendez-vous, j'ai été opéré en mars du genou. Je n’ai donc fait ma première course que le 1er mai, au Circuit de Wallonie, avant d’être directement à l’arrêt suite à une inflammation du cartilage de la rotule. Je ne suis alors revenu qu’au mois d’août", explique-t-il.

Au moment où il revient à un niveau acceptable en fin de saison, il ponctue la boucle avec une sévère chute sur la première édition de la Famenne Ardenne Classic à cause d'un freinage sec d'un concurrent devant lui. Verdict : un visage ensanglanté et douze points de suture. "Et une nouvelle visite à l'hôpital. J'aurais pu prendre une carte de fidélité chez le médécin en 2017. Elle aurait été remplie à mon avis", ironise-t-il avec une pointe d'humour.

SANS ROUBAIX, CARRIERE PRO TERMINEE

Le coureur de 25 ans veut laisser la déception des deux campagnes précédentes derrière lui pour se tourner vers le futur proche dans sa nouvelle tunique rose et noire. "J'ai faim de vélo. Je n'ai tellement pas couru en 2017. Au moins je serai frais...Je suis très reconnaissant envers Roubaix de me donner cette chance, sans quoi je pense que ma carrière pro était terminée. Le vélo, c'est ma drogue, je n'ai jamais pensé à arrêter. J'ai montré par le passé que je pouvais avoir le niveau sur les courses UCI. J'ai terminé deuxième de la Flèche Ardennaise et troisième de la Kattekoers en 2013.  J'ai également signé plusieurs Top 10 sur les classes 1. J'ai envie de montrer à mes dirigeants qu'ils ont eu raison de m'engager", conclut-il.

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