La Carte postale de... Romain Campistrous

Crédit photo DR

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Mer ou montagne ? Neige, soleil ou les deux ? Pendant la trêve des confiseurs, DirectVelo vous propose un instantané hivernal avec un coureur. Ce soir, Romain Campistrous qui connaît un hiver agité : l'arrêt de l'Equipe Cycliste de l'Armée de Terre, un retour au GSC Blagnac Vélo Sport 31, un changement d'entraîneur et un déménagement.

« Cher, DirectVelo,

Pas mal de choses ont changé pour moi pendant cette trêve hivernale. Tout d’abord, j’ai été victime du changement de politique de l’Armée de Terre, avec cet arrêt de l'équipe cycliste. J'ai donc dû changer mes plans. Je suis de retour chez les amateurs, au GSC Blagnac Vélo Sport 31 où j’avais effectué les saisons 2015 et 2016. Je vais essayer de rebondir. Comme je ne suis pas de nature défaitiste, je vois le verre à moitié plein plutôt que le verre à moitié vide. Je sais déjà que je vais passer une bonne saison comme je retrouve les copains, même si on a perdu Flavien Maurelet. Il reste quand même le noyau dur de l’équipe. Nous avons effectué, comme tous les ans au GSC Blagnac Vélo Sport 31, un stage de trois jours avec pas mal d’activités dans la ville de Luchon. Par conséquent, nous avons pu faire connaissance avec toutes les recrues mais aussi le nouveau staff, avec Nicolas Vogondy, le directeur sportif, et Germain Riberprey qui sera là pour l'épauler.

UNE REPRISE PLUS TARDIVE

J’ai aussi changé d’entraîneur. J'étais accompagné par Cyrille Tronche depuis 2015 et j’avais besoin de voir une approche différente de l’entraînement. J’étais habitué à reprendre assez vite les sorties sur route, c'est à dire dès le mois de novembre. Cet hiver, j'ai touché le vélo de route il y a seulement deux semaines. En effet, Grégoire Terrier, mon nouvel entraîneur, qui est aussi l’actuel DS du VC Toucy, m’a d’abord fait bosser sur d’autres sports pour combler certaines lacunes et surtout pour avoir l’envie de reprendre la route. Ça marche pas trop mal... Malgré le froid de l’hiver, je me languis de monter sur mon vélo maintenant...

UN DÉMÉNAGEMENT ET DES RETROUVAILLES

Je n’ai pas vu passer la coupure hivernale. J’étais encore il y a peu dans les travaux en raison de mon déménagement. J’ai quitté le cocon familial pour m’installer sur Castres, sous-préfecture du Tarn. C’est juste à 60 kilomètres de chez mes parents, où j’étais jusqu'à présent. J’avais fait mes études à Castres et sur le vélo, je m’étais régalé. Je peux avoir du plat si je vais vers Toulouse et de la montagne si je pars rouler dans le Sidobre ou la Montagne Noire, avec le Pic de Nore que les coureurs du Tour du France 2018 vont emprunter. Je retrouve aussi mes amis que j’avais en BTS. Ça fait du bien de revoir tout le monde !

Je souhaite à tout le monde une bonne saison 2018.

Romain. »

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