Le meilleur et le pire de... Florian Cam

Crédit photo DirectVelo.com

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Joie, déception et tristesse se côtoient souvent au cours d’une saison. Des heures d'entraînement, des galères oubliées pendant un court instant : le frisson de la victoire. Vous les avez suivis toute l’année sur DirectVelo et ils vous offrent leur meilleur et leur pire souvenir de cette saison 2017. Florian Cam incarne parfaitement ce sentiment que, sur le vélo, la réalité d'un jour n'est pas celle du lendemain. Pour le meilleur et pour le pire.

LE MEILLEUR...

« Le Tour du Pays Roannais, pas seulement pour la victoire sur la seconde étape mais pour le premier jour où pourtant, je n'étais pas bien. A 40 kilomètres de l'arrivée, j'étais le dernier coureur de l'équipe à pouvoir marquer des points. Je décroche à deux kilomètres du sommet du dernier col, la montée vers La Loge-les-Gardes (voir ici).
Je me retrouve à une minute du groupe de tête, en compagnie d'Adrien Leboucher (UC Nantes Atlantique), Sandy Dujardin (Team Probikeshop Saint-Etienne Loire) et Thomas Joly (CC Nogent-sur-Oise). Mon DS Mickaël Leveau me dit : "si tu veux rentrer, il va falloir que t'appuies plus fort que ceux qui sont devant et ça te servira pour les prochaines courses". Avec Adrien Leboucher, on termine rincé, avec les crampes, à 4' de la tête.
Le lendemain je me retrouve devant et j'arrive à jouer la gagne à Vougy, face à Benoît Cosnefroy. Ca prouve qu'il y a des jours où on peut être moins bien et, le lendemain, c'est tout l'inverse.

... ET LE PIRE

La dernière étape du Tour de Bretagne. Pourtant, c'est un bon souvenir si on regarde l'ensemble de la semaine, pour moi et l'équipe de Bretagne. Je suis encore dans les dix premiers du classement général la veille de l'arrivée.
Le dernier jour, je n'ai pas réussi à tenir ma place. Pourtant, j'avais tout pour défendre ma position. Je me retrouve à l'avant en début d'étape, Thibault Guernalec et Alan Riou m'ont attendu pour limiter la casse.  Mais arrivé à Fougères, ça m'a lâché. J'ai compris que la bosse était trop raide pour moi ce jour-là. J'ai autant craqué dans la tête que dans les jambes. J'avais un peu de pression car je ne m'attendais pas à être 7e du Tour de Bretagne.
C'est un mauvais souvenir par rapport à la déception de ne pas avoir été capable de tenir ma place au général. Mais ça me servira pour l'avenir. »

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