Pascal Le Roux l'a « en travers de la gorge »

Crédit photo Julie Desanlis

Crédit photo Julie Desanlis

Avec huit victoires et douze podiums, Pascal Le Roux a réalisé en 2017 sa "meilleure saison. Au niveau sportif, mon année est excellente. Je ne suis pas sûr que j’aurais pu faire mieux !", déclare-t-il à DirectVelo. 

AMERTUME

Satisfait de ses performances, le sociétaire du VC Amateur Saint-Quentin ne cache toutefois pas son amertume à quelques jours de l’ouverture de la saison 2018. "Après la saison que j’ai faite, j’avais l’ambition de courir en DN1. Cela aurait d’ailleurs dû se faire avec un club avec qui je m’étais mis d’accord fin juin. En septembre, donc au dernier moment, ils ont modifié les conditions de ma venue et je ne pouvais plus accepter. Du coup, ça ne s’est pas fait. Et c’était trop tard pour les autres clubs, notamment le VC Rouen 76 dont j’avais refusé la proposition par respect pour mon engagement envers l'autre club. Je l’ai vraiment en travers de la gorge", explique-t-il.

Petite consolation pour le coureur, son club évoluera cette année en DN2 avec un effectif plus complet. "Même si je n’ai pas eu trop de contacts avec Saint-Quentin cet hiver, je sais qu’il y a eu plusieurs recrutements et que l’équipe va être renouvelée. Je connais notamment Vincent Ginelli (voir ici) qui vient renforcer l’équipe : c’est bien !", se réjouit-il avant de poursuivre, "j’espère qu’être en DN2 nous permettra d’être invités sur de belles courses. Cela dépendra aussi de l’encadrement".

« TENIR UNE PLACE DE LEADER »

En tentant de mettre de côté les contingences extra-sportives, Pascal Le Roux a débuté sa préparation hivernale différemment des saisons précédentes : "Contrairement aux autres années, je n’ai quasiment pas fait de cyclo-cross. J’ai repris l’entrainement le 1er novembre et je suis plutôt en avance". S’il n’a pas pataugé dans la boue cet hiver, c’est essentiellement pour des raisons financières. "J’aime toujours la discipline, mais son coût est un gros frein". Le cycliste -qui a fêté ses 27 ans en novembre dernier- n’exclut donc pas de s’y remettre. "Si je rentre dans une équipe qui met un budget pour cette discipline, j’en referai peut-être".

Avant cela, place à la saison route 2018. Même en avance sur sa préparation, celui qui travaille à son compte dans le bâtiment  "n'envisage pas forcément d’être en forme dès le début de saison, mais plutôt quand les conditions météos seront meilleures, en avril-mai".  Même si les rôles n’ont pas encore été définis –"ça se fera en fonction des premières courses"-, le coureur s’imagine bien "tenir une place de leader" dans son équipe. Hormis le Grand Prix des Hauts-de-France qu’il espère remporter une seconde année consécutive, Pascal Le Roux ne vise pas de courses en particulier. Il débutera la saison avec l’ambition "de faire au moins aussi bien que l’année dernière". Avant d’ajouter : "et même mieux…".  

 

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