Un chrono peu commun à Sharjah

Crédit photo Quentin Lafaye - www.directvelo.com

Crédit photo Quentin Lafaye - www.directvelo.com

Disputé ce mercredi après-midi le long des plages de Sharjah, le contre-la-montre inaugural du Tour de Sharjah (2.1) avait la particularité d'être disputé sur un vélo traditionnel. Pas de machines spéciales, ni de casques de contre-la-montre, de prolongateurs ou même de roue lenticulaire pour les 110 coureurs au départ.

"Le but est de mettre tout le monde sur un pied d'égalité,
explique le coordinateur technique de l'épreuve, le Français Cédric Fonteneau. Certaines grosses équipes ou les équipes locales pourraient être largement avantagées par du matériel spécifique, surtout sur un parcours comme celui d'aujourd'hui : entièrement plat. On ne voulait pas que la course se joue sur le matériel, donc on a décidé d'interdire les équipements spécifiques".

« UNE BONNE RÈGLE »

Troisième de l'étape pour sa première course de la saison, Kris Boeckmans (Vital Concept Cycling Club) a approuvé la décision. "C'est une position un peu spéciale sur le vélo, mais rien ne change par rapport aux courses en ligne, explique-t-il une fois sa course terminée. Cela fait un peu mal aux poignets, car je ne suis pas habitué, mais c'est bon pour la reprise. Il n'y a pas de pression sur cette course, donc c'est une bonne chose d'avoir mis cette règle".

Du côté des encadrements, le son de cloche est identique, même si les motivations diffèrent. "C'est plus simple à gérer, et cela arrange beaucoup de monde, confirme le staff de Vital Concept. Les trajets en avion sont déjà compliqués avec les vélos de l'équipe, c'est une bonne chose de ne pas avoir le matériel de chrono à gérer en plus". Quant aux équipes aux moyens plus modestes, la priorité n'est pas au matériel, même si l'initiative est appréciée. "Peu importe, c'est juste un grand moment d'être ici, commente Jan Montshioa, coureur de l'équipe d'Afrique du Sud. Quel que soit le vélo, l'essentiel est ailleurs pour nous".

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